JUSTICE SOCIETY OF AMERICA CHRONICLES
1999

(All-Star Comics 1 et 2, Adventure Comics 1, All-American Comics 1, National Comics 1, Sensation Comics 1, Smash Comics 1, Star Spangled Comics 1, Thrilling Comics 1, JSA Secret Files & Origins 1, JSA 1 à 5, All-Star Comics 80-Page Giant 1, Secret Origins Of Super-Villains 80-Page Giant 1)
En 1999, bien décidé à ramener au devant de la scène la JSA, DC Confie à James Robinson, qui à œuvré sur l’excellent Golden Age et qui s’occupe désormais de Starman, le soin de gérer l’évènement.
Le scénariste anglais confronte donc l’équipe, en 1945, à un mystérieux Stalker qui annonce l’apocalypse en envoyant sept émissaires surpuissant aux quatre coins de la planète. La JSA se divise donc en plusieurs équipes qui vont neutraliser chacun de ces adversaires avant l’ultime combat final contre Stalker…

Par fredgri, le 19 avril 2023

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Notre avis sur JUSTICE SOCIETY OF AMERICA CHRONICLES #1 – 1999

Après le succès des Batman Chronicles et en attendant l’arrivée des Superman et Flash Chronicles, Urban tente de réhabiliter la JSA avec un premier volume qui commence en 1999, lors de l’évènement "The Justice Society Returns", divisé en 10 one-shot, gérés par James Robinson, alors connu pour son amour des vieux personnages DC, comme on pouvait le constater avec Starman.
L’idée est alors de ramener un récit avec les premiers membres de l’équipe, pour introduire la notion de passé, d’équipe historique, puis de lancer ensuite, à la suite de la mort de Wesley Dodd, une nouvelle incarnation de la JSA, constituée des héritiers de cette première monture. C’était ainsi l’occasion de réintroduire une équipe qui existait avant la JLA, tout en modernisant ses membres.

Ce premier volume a donc un double rôle. À la fois de présenter une démarche forte de DC qui envisageait à ce moment là de donner un rôle plus important à ces personnages, ce qui amena en parallèle la création d’une série sur Hawkman et Star-Girl, entre autres, et de permettre à Urban de varier son catalogue en creusant des pistes moins évidentes que ses grosses licences habituelles. Peut-être que l’apparition de la JSA dans le récent Black Adams y est pour beaucoup, ou encore l’arrivée d’une nouvelle série, sous l’égide de Johns, en ce moment chez DC, mais en tout cas, la démarche mérite amplement d’être soutenue, car ce run débuté par Robinson et Goyer, puis Johns ensuite est vraiment de qualité, jouant très habilement avec le passé et le présent, tout en amenant des intrigues très prenantes.

Cette nouvelle équipe va donc se construire à partir des bases déjà existante, et plus particulièrement d’un point riche en émotion, le décès du Sandman original. Tous se rassemblent pour se recueillir, anciens comme plus jeunes et sous la menace de Mordru, le seigneur des ténèbres, se retrouvent avec une mission de haute importance… je vous le donne en mille, empêcher les forces du mal d’anéantir la Terre… Bon, on devine assez vite que Robinson et Goyer ancrent leur intrigue dans la grande tradition des comics de super-héros, en répétant grosso modo le même schéma que l’évent précédent. Mais ça fonctionne vraiment très bien. C’est dynamique, bien mené, avec tout ce qu’il faut de rebondissements et d’action, et même aujourd’hui, quelques 24 ans plus tard, on reste captivé par cette énergie et le charisme de tous ces perso.
De l’excellent comics.

La suite sera bien plus propice à montrer le style de Johns, plus audacieux, parfois même plus agressif, mais tout aussi passionnant. Vivement Juin !

Une excellente lecture, vivement recommandée.

Par FredGri, le 19 avril 2023

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