JULIE WOOD
Intégrale 2

Julie Wood s’est déjà fait une réputation auprès des fins observateurs du monde de la moto. Certains ont vu son potentiel et elle est invitée à participer à des manches de la coupe Kawasaki. Le monde de la vitesse est tout nouveau pour celle qui s’est fait connaître en motocross.

Par legoffe, le 29 mai 2017

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Notre avis sur JULIE WOOD #02 – Intégrale 2

Ce deuxième volume de l’intégrale des aventures de Julie Wood contient les trois albums suivants : « Pas de cadeau pour Julie », « Le motard maudit » et « Un ours, un singe… et un side-car ».

Julie Wood, c’est un peu la version féminine de Michel Vaillant, l’autre personnage de Jean Graton, mais dont la carrière aura connu une plus grande visibilité.

Cette réédition est, en tout cas, l’occasion de replonger dans l’extraordinaire univers des motos des seventies. Après le motocross, on passe au monde de la vitesse lors de la première aventure présentée ici. Et l’on croise quelques vedettes de l’époque comme Takazumi Katayma, champion du Monde en 350.

Le second épisode sort, lui, de l’univers de la compétition pour raconter une aventure dans la petite ville d’origine de Julie. Alors qu’elle est en congé, elle apprend qu’un motard se livre à des braquages dans la région. On plonge alors dans l’ambiance des (gentilles) bandes de fans de deux roues. Jean Graton s’en donne à coeur joie en vous présentant la Yamaha XS Eleven, la Honda 1000 CBX, la Harley-Davidson 1200 Sportster ou encore la Moto-Guzzi 850 T3. Les amateurs apprécieront…

Enfin, le troisième opus nous fait découvrir la compétition de side-cars, assez méconnue du grand public.

Globalement, la lecture de ces aventures est plaisante. Julie a gagné en assurance depuis la première histoire et le scénario est bien amené. Seule l’histoire de side-cars manque un peu de contenu. On se laisse donc entraîner bien volontiers dans les roues de Julie Wood, qui a le mérite de nous faire vivre le monde de la moto de l’époque. Mais, surtout, au delà de la moto, notre héroïne montre la voie aux filles, en leur rappelant qu’elles ne doivent pas se faire dicter leurs choix par un monde très masculin et qu’elles doivent suivre leurs envies. Quarante ans après la naissance de Julie Wood, les propos n’ont pas vraiment vieillis !

Par Legoffe, le 29 mai 2017

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