The Judas Coin

Quand Judas vendit son ami et maître aux romains il reçu quelques pièces en échange. L’une de ces pièces traversa le temps et c’est cette épopée que nous allons suivre… Que ce soit entre les mains du Golden Gladiator, de Prince Vicking, de Captain Fear, De Bat Lash, de Batman ou du Manhunter de 2070… 7 chapitres, 7 parties pour une même histoire !

Par fredgri, le 26 janvier 2013

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Notre avis sur The Judas Coin

Le principe qui tient toute l’intrigue de cet album est assez simple, une pièce qui passe de main en main, en portant la guigne avec elle. Prétexte utilisé par Walt Simonson pour traverser le temps et mettre en scène une série de second couteaux de l’univers DC (à part Batman). Que ce soit le Golden Gladiator, le Viking Prince, le Captain Fear ou même le Manhunter 2070 tous interviennent dans des récits assez courts, histoire de croiser la pièce et continuer ensuite leurs aventures !

Et même si comme moi on reste un très grand fan de l’artiste, force est d’admettre qu’ici le scénario est assez léger, qu’il manque de profondeur à force de survoler tout ça.
Je ne dis pas que c’est désagréable, bien au contraire, c’est juste qu’on lit assez rapidement l’ensemble sans en garder beaucoup d’impression, si ce n’est un léger sentiment de trop peu !

Car bien vite on se rend aussi compte que le principal avantage de ce Graphic Novel ce sont les dessins en eux même. Simonson en profite pour varier ses encrages à chaque chapitre. Oh c’est léger mais pour ceux qui ont un minimum d’œil ça peut être très intéressant à la finale. Le maître s’amuse donc avec son dessin, avec ses narrations, avec les cadres, il dynamise ici, reste assez classique là et expérimente avec Batman une mise en page à l’horizontal, en noir et blanc avec juste quelques rares touches rouges, s’essaye même à un style légèrement manga avec Manhunter 2070.

Donc, mine de rien, il y a du plaisir qui se sent derrière ces pages et rien que pour ça c’est intéressant de l’avoir.

Bon, il n’en reste pas moins que ce GN manque cruellement d’une vraie intrigue très forte, que ça fait un peu mou du genoux dans l’ensemble, alors ne gardez que le graphisme et régalez-vous !

Par FredGri, le 26 janvier 2013

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