JSA
Que justice soit faite

Mont Kalash, Tibet Occidental.
Wesley Dodds qui fut le Sandman, ce héros des années 1930/1940 et un des membres fondateurs de la JSA, a vu sa femme, Dian Belmont, mourir il y a un an de cela. Il retrouve dans ce lieu perdu son vieil ami, Speed Sanders, auquel il annonce son dernier rêve. Un nouveau danger menace. Dodds demande aussi à Sanders de dire au neveu de Dian, Sanderson Hawkins, que c’est à son tour de rêver et donc de prendre le costume du Sandman. Pour Dodds, son dernier combat arrive et pour protéger le secret qu’il cache, il se jette dans le vide rejoindre l’amour de sa vie, Dian.

Pour les anciens membres de la JSA, le choc est rude. Alan Scott, le premier Green Lantern, devenu Sentinel depuis, Jay Garrick, le premier Flash, Ted Grant, alias Wildcat, et Hippolyte, la première Wonder Woman sont les quatre membres encore actifs.
Kid Eternity se fait éliminer tout comme Jared Stevens, le Fate, qui meurt lors de l’enterrement de Wesley Dodds. Une attaque fait que les anciens de la JSA et des jeunes héros comme Starman, Hourman, Star Spangled-Kid ou Black Canary vont s’allier pour combattre ces créatures nommées les Fils d’Anubis.
En fait, Fate voulait rassembler ces héros pour qu’ils reforment le plus grand groupe d’Amérique, la Justice Society of America.
Leur première mission sera de protéger trois nourrissons susceptibles d’endosser le costume de Fate…

Par berthold, le 1 janvier 2001

Notre avis sur JSA #1 – Que justice soit faite

D’entrée, je voudrais remercier Panini Comics pour nous permettre de lire des épisodes de la JSA en France.

Ce grand groupe de super-héros est né en 1940 dans le troisième numéro de All-Star Comics et il était composé à ses débuts de Hawkman, Flash, Green Lantern, Hourman, Sandman, Doctor Fate, Atom et le Spectre. Par la suite, la saga de ce groupe va connaître des hauts et des bas. Elle sera dissoute en 1951 puis relancée en 1963, puis connaît des mini-séries qui n’attirent pas le public.

Ce n’est qu’en 1999, avec l’arrivée de James Robinson, qui a fait le succès de Starman, que la série va connaître un regain d’intêret. En compagnie de David Goyer, scénariste de cinéma pour Blade II entre autres, ils trouvent la formule gagnante en associant les anciens membres avec des plus jeunes. Ce cocktail est vraiment une bonne idée car les protagonistes sont complétement différents même si certains ont le même patronyme que leurs prédecesseurs tels Hourman, Sandman, Hawk Girl, Starman. Nous allons voir aussi un nouveau Dr Mid-Nite, Mister Terrific qui finiront par rejoindre les rangs de la JSA.

Les auteurs vont donc nous raconter les origines de cette nouvelle JSA tout en nous narrant qui sont les nouveaux héros. Comme Sanderson Hawkins, qui fut  Sandy le Golden Boy, le sidekick du Sandman-Wesley Dodds et qui suite à un accident s’est retrouvé transformé en créature de sable et qui depuis, va prendre la suite des rêves de celui qu’il considérait comme son père. Nous le voyons croiser d’ailleurs Daniel, l’actuel Dream et va donc devenir Sand, le nouveau Sandman. Je ne vais pas tout vous raconter non plus. Ce big book propose plus de 290 pages de très bon divertissement et du meilleur comics.
Sachez aussi que Geoff Johns prendra le relais de Robinson au numéro us #6, et que la qualité ne va pas en pâtir. Le dessin est très honnête et ne nuit pas aux récits.

Pour ma part, la mort de Wesley Dodds, dont nous avons pu lire ses aventures dans la belle collection Vertigo avec le Sandman Mystery Theatre, m’a ému. J’aimais bien ce personnage et sa mort m’a touché.
Ce premier volume propose donc le JSA Secret Files and Origin 1 (08/1999) et les JSA # 1 à 12 ( 09/1999 à 07/2000).
Ces histoires se passent avant les événements d’Infinite Crisis. Les nouveaux épisodes de la JSA, qui suivent Infinite Crisis, paraîtront dès octobre2007 dans la revue DC Universe.
A suivre donc…

Par BERTHOLD, le 26 août 2007

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