JOURNAL D'ITALIE
Trieste Bologne

Avec Journal d’Italie, David B se propose de nous conté les moments forts de son voyage dans ce pays qu’il aime et pourquoi pas, quand l’occasion se présente, au détour d’une ruelle ou au fil d’une conversation, partager avec nous, lecteurs, les choses qu’il aime sans qu’il n’y ai des raisons particulières sauf peut-être le simple plaisir de raconter des histoires.

Par melville, le 14 février 2010

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Notre avis sur JOURNAL D’ITALIE #1 – Trieste Bologne

David B, on l’a vu notamment avec sa très poignante série L’Ascension du Haut Mal, est un auteur qui aime parler de lui mais cependant sans jamais se complaire dans un narcissisme nombriliste, bien au contraire ! Quand David B partage avec ses lecteurs certains passages de sa vie, on a le profond sentiment qu’il y a quelque chose qui est plus de l’ordre du besoin que de l’envie, que c’est par là le moyen d’alléger un peu le lourd fardeau qui pèse sur son âme et d’ainsi peut-être moins souffrir… Avec Journal d’Italie, c’est ce David B là que l’on retrouve avec toutefois une tonalité nettement plus légère que dans ses œuvres les plus sombres.

Dans cette nouvelle série, David B se met en scène avec son épouse Ilaria lors de leur voyage en Italie qu’il nous rapporte sous la forme d’un journal tantôt sérieux, tantôt délirant, onirique, fantasmagorique. Plus un prétexte qu’un véritable compte-rendu de voyage, ce journal est l’occasion pour son auteur de parler de ce qu’il aime, de l’admiration qu’il à pour ce pays, de son histoire, de sa culture et par ce biais une fois de plus de tenter de se livrer timidement caché derrière des métaphores souvent empruntes de ce surréalisme onirique qui caractéristique chacun de ces ouvrages. L’univers y est ici très riche et les thème abordés nombreux et hétéroclites : il est entre autres question de cinéma, de littérature, d’histoire et de faits divers… Le tout étant mis en images par un découpage astucieux et le trait inimitable de David B. Le rendu final est d’une grande fluidité et vraiment très réussi.

Amateurs d’univers surréalistes et curieux d’apprendre des petites choses dénuées d’utilité immédiate mais pas d’intérêt je ne peux que vous inviter à venir partager vous aussi, le temps d’une lecture, les histoires de ce cher David B.

Par melville, le 14 février 2010

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