JOUR OU... (LE)
Le bonheur est là !

Sacha et Clémentine se rendent chez leur ami Antoine dans sa belle maison de campagne. Après avoir récupéré à la gare Chantal, ils tentent de rejoindre d’autres amis Guillaume et Naori également invités. Ces derniers ont fini par arriver avant eux et font la connaissance de leur hôte qui les invite à s’installer dans leur chambre. Une fois fait, le couple fait la connaissance de Simon, le compagnon d’Antoine, et à la suite d’une petite maladresse de Guillaume, leur hôte se met à leur narrer une histoire en rapport avec sa bévue. Le récit fait son petit effet et se voit accompagné de profondes explications d’Antoine. Alors qu’ils se sont mis à déguster quelques pâtisseries, Sacha, Clémentine et Chantal arrivent enfin. Tous ensembles, ils préparent l’apéro qu’ils décident de prendre sur la terrasse non sans évoquer les soucis qui les pèsent. La tranquillité et la beauté des lieux les incitent à abandonner toutes les tracasseries passées. Le bonheur est là, prêt à être saisi, et il est essentiel de profiter du moment présent.

Par phibes, le 28 octobre 2021

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Notre avis sur JOUR OU… (LE) #6 – Le bonheur est là !

Dopé par sa bienfaisance naturelle, le duo BeKa vient ajouter une nouvelle touche humanitaire à sa belle saga en s’intéressant via ses personnages récurrents que sont Clémentine et Sacha au bonheur et à sa mécanique. Pour l’évoquer dans toute son ampleur, les coscénaristes ont décidé de le susciter lors d’une réunion amicale entre sept protagonistes dans un lieu bucolique.

 

Dans une ambiance des plus généreuses, reposante à souhait et assurément profitable à la réflexion, le récit nous conduit dans une sorte de thérapie de groupe dans laquelle le bonheur va prendre toute sa place. A la faveur d’un échange prévenant et délicat, les personnages font étalages de leurs souvenirs les plus agréables synonymes de moments illustrant cette plénitude recherchée. Eu égard à la tonalité employée, il ne fait aucun doute que lecteur se laissera porté par cette plénitude qui se dégage de cet échange très positif.

 

S’éloignant volontairement de toute pensée noire, occultant toute pollution malfaisante comme les contrariétés que l’on peut subir, le duo BeKa optimise à fond pour illustrer le bonheur. La définition qu’il en donne repose sur des moments simples, sur des tranches de vie ressourçantes, sur la mise à plat de petites vérités comme un choix philosophique qui nous invite à marquer un temps d’arrêt dans notre existence afin de gouter pleinement à ces moments de pure zénitude.

 

Il va de soi que Marko trouve encore une fois le message graphique qui sied à cette aventure humaine. En effet, le trait semi-réaliste qu’il distille en toute liberté suscite une réelle douceur picturale qui fait énormément de bien à nos yeux et notre fort intérieur. Les moments de partage qu’il croque se veulent emplis de sensibilité, servis il est vrai par des personnages à la bonhomie charitable et par des décors qui poussent à la rêverie. Cette ambiance se veut confortée par la colorisation de Maëla Cosson qu’elle adopte avec un certain brio et qui apporte une chaleur d’âme vraiment réconfortante.

 

Une illustration du bonheur réalisée avec déférence et sympathie qui fait du bien par où ça passe !

 

Par Phibes, le 28 octobre 2021

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