JOUR J
Le gang Kennedy

1947.
La prohibition continue de régner au sein de la jeune Union américaine du Nord. Joe Kennedy trempe dans le trafic d’alcool. Mais il vise la présidence de ce pays et il en parle à d’autres mafieux comme Al Capone, Bugsy Siegel ou Meyer. Son principal objectif étant la fin de la prohibition s’il est élu. Les autres ne voient pas ça d’un bon oeil.
Il prévoit une dernière livraison à la Nouvelle-Orléans. Ses deux fils, Joe jr et Jack, feront ce voyage. Ce dernier baroud risque d’être aussi le plus épique : ils sont la cible d’un flic qui les poursuit pour quelque chose qu’ils n’auraient pas du voir. Mais ce policier, le lieutenant La framboise ne sera pas leur seul souci non plus…

 

Par berthold, le 29 septembre 2012

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Notre avis sur JOUR J #10 – Le gang Kennedy

Après quelques tomes qui m’ont bien plu, le dixième opus de la série Jour J m’a laissé sur ma faim. J’ai même été assez déçu.
Pourtant, il y a de bonnes choses dans ce Gang Kennedy.

Fred Duval et Jean-Pierre Pécau, les maîtres d’œuvres (les maîtres du Temps ?) de cette série uchronique, nous racontent ici une Amérique assez puritaine où la prohibition continue en cette année 1947. Ils mettent en scène Joe Kennedy, le patriarche, ainsi que ces fils Joe Jr et Jack. Nous les retrouvons en trafiquants d’alcool, faisant un ultime voyage en camion pour apporter leur marchandise avant que leur père ne se présente à l’élection présidentielle.

Les auteurs nous entrainent à la Nouvelle-Orléans, la capitale française de la Nouvelle-France. Et oui, depuis deux cent ans avec la défaite anglaise, la Belle Province est un pays riche et puissant où s’entendent les hommes blancs et les indiens.
On se retrouve donc dans une sorte de "road-movie" où, avec les deux fils Kennedy, on va traverser divers endroits et faire quelques rencontres. Il y a ce policier indien, qui a commis un crime et dont un des Kennedy a été témoin, il y a ces actrices comme une certaine Norma Jean, un français nommé Clouzot, son chauffeur d’origine allemande, Erich (Référence à "Sunset Boulevard" ?), puis tous ces gangsters comme Al Capone, Bugsy Siegel…
Mais l’intrigue peine à décoller vraiment. Oui, on passe un bon moment de lecture, on se divertit, mais il manque le petit quelque chose qui fait que ce titre aurait pu emporter notre adhésion totale.

Pour mettre en images ce tome 10, Duval et Pécau ont refait appel à Colin Wilson qui avait déjà dessiné le tome 05 : Qui a tué le président ?
Wilson est un expert, un grand dessinateur. Son style fait encore une fois mouche ici. Cette période lui sied à merveille.

Le gang Kennedy reste, toutefois, un agréable moment de lecture qui permet de lire un autre sujet dans les uchronies de Jour J. Il ne fera pas date dans les must de cette saga, mais reste quand même un titre de qualité.

Par BERTHOLD, le 29 septembre 2012

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