JOUR J
Qui a tué le président ?

En 1960, John Fitzgerald Kennedy perd de quelques centaines de voix les élections présidentielles des Etats Unis d’Amérique au profit de Richard Nixon. Sa réélection va être marquée par une vague de restrictions des libertés des citoyens et par un renforcement massif des opérations menées au Vietnam: Le pays est au bord de la guerre civil.
Sur le front, un homme s’illustre en exécutant son supérieur hiérarchique: Français de naissance, ex Hells Angel, c’est un combattant que l’on retrouve dans de nombreuses batailles sanglantes
Doté d’un instinct de survit hors du commun, le marché est simple pour Chris French. La prison, ou rendre un petit "service" en se positionnant à Dallas, un 22 novembre 1973…

Par Matt, le 10 février 2011

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur JOUR J #5 – Qui a tué le président ?

Après les deux derniers tomes qui ne m’avaient guère convaincu il faut bien l’avouer, j’avais hâte de mettre la main sur ce tome 5 de la saga Jour J, dont le sujet principal, l’assassinat de JFK, semblait le bon point de départ pour une uchronie intéressante et déroutante.

Comme d’habitude, la couverture ne marque pas les esprits. Vous me direz que c’est comme ça pour toutes les sagas récentes comme Le Casse par exemple. Et bien je dis non mesdames, messieurs, les couvertures moches, ce n’est pas une fatalité, il suffit juste d’un petit peu d’imagination et d’un peu moins de marketing!

Aux manoeuvres du dessin, on retrouve Colin Wilson, auteur entre autres de 6 tomes de la Jeunesse de Blueberry ou bien encore du plomb dans la tête et autres Star Wars. On a donc misé sur un auteur ayant de la bouteille, et ma foi, ca se passe plutôt bien tout le long de l’album, dans un pur style "Série B" du type Nash.

Non, la grosse prise de tête vient du scénario et de la narration. Vous êtes vous déjà arrivé de fermer une bd et de vous dire: "J’ai… rien…pigé!", ou plutôt de vous dire que vous avez compris votre lecture, mais pas vraiment où les auteurs voulaient en venir? Ce fut mon impression toute personnelle sur ce 5ème tome de Jour J.

Il a fallu donc réouvrir l’album et le décortiquer un petit peu, avec l’appui de wikipedia histoire de me donner des repères historiques. Car oui, dénué de repères historiques, le sel de l’histoire ne pourra pas vous apparaitre clairement, et c’est le premier défaut de l’album fait par des scénaristes documentés, et qui ont peut être oublié qu’ils pouvaient s’adresser à des néophytes.
Le but de l’uchronie, c’est de prendre un évènement marquant et de le détourner, de se poser la question: "Qu’est qui se serait passé si…"
Et là apparait le deuxième problème, car l’élément principal de l’uchronie proposée par les scénaristes Pecau et Duval ne nous est donné que dans la 36ème page (le fait que JFK ait perdu les élections).
Dès lors, pour moi, il me manquait un élément de compréhension pendant 35 pages, je ne comprenais pas en l’état actuel du récit ce qui avait bien pu provoquer ces changements,quand bien même le récit était bien ficelé de manière générale, il faut le reconnaitre!
Je reprocherai également au personnage central d’être un petit peu caricatural. En effet, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ait un parcours atypique mais c’est malheureusement un peu "trop".

Je me rends compte qu’à la lecture de l’avis, on pourrait se dire que j’ai détesté cet album mais il n’en est rien. Je l’ai apprécié, mais à sa deuxième lecture, sans toutefois avoir l’impression d’avoir compris le projet des auteurs à 100%. Dès lors, soit l’album souffre d’imperfections, soit je ne comprends pas tout à fait ce que les auteurs essayent de me dire. Dans les deux cas, si vous êtes dans la même situation que votre serviteur, l’album risque de vous frustrer malheureusement…

Par Matt, le 10 février 2011

Publicité