JOUR J
Sur la route de Los Alamos

1945. Ce matin là, Robert Oppenheimer se réveille en sursaut, dans sa maison de Los Alamos, au Nouveau-Mexique. Il a rêvé de la bombe. Il décide de partir faire un tour et quitte la base à 5h45 et prend la route vers Santa Fe.
Son abscence commence à inquiéter les militaires. Sans lui, les autres scientifiques ne peuvent avancer sur le projet. D’ailleurs, ces derniers se demandent si c’est une bonne chose de construire cette bombe qui sera lancée sur le Japon et devra mettre un terme à la guerre. Parmi eux, ceux qui ont des fils qui combattent dans le Pacifique, plus vite cette arme sera opérationnelle, plus vite leurs garçons auront une chance de revenir en vie au pays.
Les officiers décident de prévenir la police pour qu’ils retrouvent Oppenheimer qui est retrouvé dans un bar. Il a fait connaissance avec un inconnu qu’il décide de suivre. Cet inconnu se nomme Jack Kerouac…

Par berthold, le 9 février 2018

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Notre avis sur JOUR J #32 – Sur la route de Los Alamos

Sur la route de Los Alamos. Rien qu’avec ce titre, nous comprenons de qui vont vous parler Duval & Pécau.
"Sur la route" est le titre du livre culte de Jack Kerouac. Les deux scénaristes imaginent alors sa rencontre avec Oppenheimer.

L’intrigue est plutôt intéressante.
Avec cette première partie (oui, ce récit aura une suite), nous assistons donc à cette rencontre impropable qui pourrait changer le destin de l’humanité.
Imaginez ce scientifique, qui a une lourde responsabilité, se compromettre avec l’un des écrivains les plus importants du XXème siècle, qui a fortement influencé la Beat Generation, un homme qui a parcouru de long en large les Etats-Unis et le Mexique et qui a consommé pas mal d’alcools et de drogues. D’ailleurs, nous retrouvons aussi son compère, Neal Cassidy.
Un road-movie où nous suivons trois hommes qui décident de s’amuser et qui ne savent pas que la police, le F.B.I. et l’armée sont à leurs trousses. Et pour les piéger, ils font appel à un ancien incorruptible, devenu privé et qui boit pas mal : un certain Eliott Ness.
Ce récit nous tient en haleine et nous regrettons de ne pas pouvoir lire la suite dès maintenant.

Quand aux dessins, il est signé par Denys. Son travail est toujours aussi efficace et parfait. Ceux qui ont lu Dans la nuit, Sept Survivants, Comptine d’Halloween, connaissent son talent pour rendre des planches méticuleuses ou il nous plonge dans d’incroyables atmosphère. Il fait un sans faute, une nouvelle fois.

Un bon tome, même si nous n’avons pas encore la fin. Au moins, avec cette histoire, Duval & Pécau réussissent à nous scotcher.
Vivement la suite.

 

Par BERTHOLD, le 9 février 2018

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