JOUR J
Le Prince des Ténèbres 3/3

Maintenant que Saddam Hussein n’est plus, l’Irak est devenu une démocratie, ce qui déclenche le Printemps arabe. Malgré le fait qu’ils soient affaiblis, Ben Laden et Al-Qaida sont encore actifs. L’Amérique ne fait plus attention à eux, pour ne pas mettre en peril les intérêts pétroliers.
O’Neill, alias le Prince des Ténèbres, aujourd’hui directeur du FBI, avec l’aide de son vieil ami Bob, doivent à nouveau agir à leur façon…

 

Par berthold, le 29 novembre 2017

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Notre avis sur JOUR J #31 – Le Prince des Ténèbres 3/3

Avec ce troisième volet de la saga du Prince des Ténèbres, Duval & Pécau concluent cette aventure particulière de ce " qui aurait pu se passer si", après le 11 septembre 2001.

C’est avec plaisir que nous croisons à nouveau ce bon vieux Bob, qui a le chic pour se mettre dans de belles situations. Ici, le voir fuir en kilt avec deux types à ses trousses donne le ton de l’album. On ne s’ennuye pas un instant !
Les scénaristes nous offrent un très bon thriller politique d’espionnage où ils nous proposent leur vision de certaines magouilles à des niveaux élevés. Et tout que ça implique.
Leur vision du Printemps Arabe, à la sauce Jour J, est très juste. C’est bien étudié et bien argumenté.
Après cet opus, nous allons regretter de ne pas retrouver O’Neill et Bob dans de nouvelles aventures. Les deux personnages restent assez intéressants dans l’ensemble. Cette intrigue, c’est du costaud et pourtant, cela nous donne un très bon divertissement.

Je sais pas comment Igor Kordey fait, il reste toujours au top avec son dessin, il arrive à sortir trois, quatres albums dans l’année, sans que la qualité graphique n’en patisse. Ici, il y a de bons passages qui raviront les amateurs.
Jerome Maffre est en train de devenir un coloriste incontournable. C’est lui qui a la charge de donner de la lumière à ces pages. Après L’Etoile du Désert tome 4, il nous montre une autre facette de son art.

Ce tome 31 conclue en beauté ce thriller de haut niveau, une uchronie intelligente qui fait réfléchir.

 

Par BERTHOLD, le 29 novembre 2017

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