JOUR J
Stupor Mundi

Karakorum, la Cité d’or, capitale de l’Empire Mongol. En 1243. Le moine franciscain Guillaume y est prisonnier des mongols. Alors qu’il apprend à soigner avec son mentor, le frère Matteo, il assite à l’arrivée d’un nouveau convoi de prisonnier, il repère son frère, Renaud et Aleksandar ! Ce dernier tente de s’évader, mais il est trahi par Renaud qui est executé par les mongols, tandis qu’Aleksandar est puni. Matteo meurt aussi suite à une blessure. Et lorsque l’on demande à Guillaume de soigner le Grand Khan qui souffre de terribles douleurs, le moine accepte. Il sauve ainsi la vie du Khan qui charge Guillaume d’une mission. Il doit retourner auprès de Frédéric II pour lui proposer une paix, et une alliance…

Par berthold, le 27 avril 2016

Notre avis sur JOUR J #24 – Stupor Mundi

Stupor Mundi est la suite et la fin de L’Empire des Steppes ( tome 22 de la série Jour J).
Ce récit nous raconte une uchronie qui nous montre ce quil aurait pu se passer, au XIIIème siècle, en Europe, si les mongols avaient pu aller plus loin que prévu lors de leur conquête !

Dans cette deuxième partie, nous retrouvons le moine Guillaume, prisonnier des mongols à Karakorum. Il apprend auprès de son mentor, Matteo, l’art de soigner jusqu’au jour où dans un nouveau convoi de prisonniers, parmi les soldats, il y voit son frère, le lâche Renaud, et le guerrier Aleksandar.  A partir de ce moment là, son destin bascule. Aleksandar qui veut toujours en découdre vient en aide aux moines maltraités et se retrouve en facheuse posture.

Duval et Pécau, assistés de Fred Blanchard, nous racontent comment, finalement, Guillaume termine la mission qui lui a été confié et comment, grâce à Aleksandar, il évite que cela se passe mal.
L’histoire est crédible, les scénaristes nous font suivre ces héros aux temperaments differents, mais qui attirent notre sympathie. Aleksandar est l’un des meilleurs personnages de cette saga mongole et on regrette de ne pas le retrouver dans de prochaines aventures.
Les scénaristes nous convainquent que cette uchronie aurait pu se réaliser et ce que cela aurait pu aussi donner.

Après le talentueux R.M.Guéra (Scalped), c’est le fidèle Igor Kordey que nous retrouvons à nouveau sur les pages de la série Jour J. Il nous offre des pages d’une grande qualité, au rythme épique où souffle un parfum d’aventure et d’exotisme. Ce tome permet d’admirer de très belles pages, de belles scènes de batailles, des cases incroyables. Du grand art. Il faut aussi souligner l’excellent travail de Jean-Paul Fernandez aux couleurs.

Ce tome 24, Stupor Mundi, est une très bonne surprise qui fait de ce diptyque l’une des meilleures sagas de la collection Jour J.

 

Par BERTHOLD, le 27 avril 2016

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