JOSEPHIN PESCALOURDE, PIRATE MALGRE LUI
Joséphin Pescalourde, Pirate malgré lui

Bon, je dois l’avouer de suite. Je tiens cet album suivi de 3 autres de mon père qui l’avait gardé précautionneusement. Il m’a paru utile de le présenter tant le titre et le côté enjoué de la série m’ont plu ; et aussi pour ne pas l’oublier !
Voilà donc un petit pêcheur sans prétention qui a pour seule ambition d’ouvrir une guinguette.
Lors d’une sortie en mer, il se fait prendre dans les mailles d’une galère arabe.
Enchaîné aux avirons par ces pirates, il participe involontairement puis activement à la mise à sac de Tunis.
Revenant sur Marseille au bout d’un an d’absence avec une cargaison remise par son ancien geôlier, Joséphin va enfin pouvoir concrétiser son rêve.
Mais, il sera de courte durée puisqu’à peine installé, il est cambriolé et kidnappé par une bande de matelots « pas très clairs ». Pauvre Joséphin !!!

Cet album qui se compose de 11 planches seulement a été réalisé, semble-t-il, en 1947.
L’auteur utilise la forme narrative (texte au dessus du dessin), chose qui était très courante à cette époque et qui n’altère en rien la lecture. Les bulles agrémentent ça et là quelques vignettes.
Hormis la page de couverture qui est en couleur, le reste de la bd est en noir et blanc. Les dessins, malgré la petite taille des cadres, sont nets et bien précis. Les actions sont très bien rendues.
En d’autres termes, je suis pris par l’histoire… peuchère !

Par Phibes, le 8 janvier 2007