JONATHAN
Pieds nus sous les Rhododendrons

Jonathan reprend vie doucement, accueilli dans un village tibétain. Il écrit ses pensées, ses sentiments et, c’est dans ce calme qu’il devine une présence. Il a l’étrange sensation de ne pas être seul alors qu’il ne voit pourtant rien !
Et puis, à force de curiosité et de patience, il surprend une enfant sauvage qui mange son repas, qui visite sa maison, et qui dessine dans son cahier. Intrigué et inquiet pour la fillette, il cherche à savoir qui elle est et ce qui a bien pu arriver ! Mais personne ne le sait, sauf peut-être la sorcière qui lui parle de Dzongzong, homme occidental qui pourrait bien connaître l’histoire de cette enfant.

Par MARIE, le 1 janvier 2001

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2 avis sur JONATHAN #3 – Pieds nus sous les Rhododendrons

Comme à chaque histoire de Jonathan, le calme s’impose. Le calme, puis la lenteur et la sérénité que seuls quelques vieux sages savent trouver. Cosey raconte la douleur des tibétains avec des témoignages différents à chaque histoire. Jonathan c’est un peu lui. Dans cet album il raconte la destinée cruelle de la petite princesse Drolma dont la survie n’est due qu’à elle-même. C’est une magnifique histoire d’entraide d’un homme à une enfant et réciproquement et c’est aussi une magnifique histoire de confiance méritée qui est si difficile à trouver.
Il se dégage de cet épisode de la poésie et une petite richesse intérieure que l’on devine dans le regard de Jonathan totalement éclairé sur l’histoire et sur lui-même (page 47). Cette série s’adresse à tous ceux qui cherchent l’apaisement, c’est « spleen et idéal » à la fois (merci M. Baudelaire) !
A lire absolument 😉

Par MARIE, le 7 mars 2003

Après deux albums dans les montagnes enneigées, nous retrouvons Jonathan réfugié dans un village chinois, sereinement en train d’écrire une sorte de recueil de mémoires. Les villageois l’ont accueilli avec générosité et lui ont même confié une cabane. Cependant il devine une présence qui l’observe. Petit à petit il découvre une petite fille sauvage et commence alors un long et patient apprivoisement !

Après avoir réglé ses comptes avec son passé, après s’être débarrassé de quelques angoisses, Jonathan décide, cette fois, de se concentrer sur les autres et l’innocence de l’enfance est le moyen idéal pour canaliser la générosité du héros, son attention, de façon complètement désintéressée.

Avec cet album Cosey entre de plein pied dans ses sujets de prédilection, il se débarrasse une bonne fois pour toute des derniers relents d’aventure qui subsistaient dans les deux premiers volumes. Ici, c’est avant tout l’histoire d’un jeune homme qui rencontre une enfant et qui tente de mieux la connaitre, et se découvrir lui même en passant ! Cosey y est bien plus posé qu’auparavant, et le récit s’articule entièrement autour des qualités empathique de son héros. On est loin de la guerre, loin du désespoir des montagnes, on a ici l’embryon d’A la recherche de Peter Pan et de tout ce qui va suivre. La série entre enfin dans son age d’or avec un auteur qui devient progressivement un maître !
Une excellente lecture !

Par FredGri, le 4 octobre 2013

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