JONATHAN CARTLAND
Jonathan CARTLAND

Septembre 1854 -Jonathan Cartland est "trappeur". Ce jour-là, il arrive dans la ville d’Hélèna, pour se ravitailler en vivres et munitions pour une longue campagne de chasse. Il assiste à la pendaison d’un Sioux oglala, "Two-guns", par les villageois ivres de vengeance. Le Sioux était accusé d’un vol d’or et du meurtre des vigiles. Cartland ne croit pas en la culpabilité de Two-Guns. Il jure sur son cadavre de le venger. En chemin, il sauvera deux autres Oglalas de la mort. Les trois hommes rattraperont des Crows, coupables du vol,  et les abattront.  Cependant, un capitaine de l’armée américaine et un homme sans scrupule complotent contre la tribu Oglala. Cartland fera tout pour éviter une guerrre sanglante.

Par berthold, le 1 janvier 2001

Notre avis sur JONATHAN CARTLAND #1 – Jonathan CARTLAND

C’est en 1974 que Laurence Harlé (qui signait à l’époque Kikapoo) et Michel Blanc-Dumont créent Cartland  pour le mensuel Lucky Luke 4. L’esprit de cette oeuvre n’était pas conventionnel, pas très classique pour un western : il n’y a pas le bon cow-boy et le méchant Indien. Ces récits sont plus proches de l’esprit amérindien, comme dans le film Jeremiah Jonhson de Sidney pollack avec Robert Redford (1973) ou Little Big Man d’Arthur Penn avec Dustin Hoffman. Cartland est un humaniste plus proche des Amérindiens que des "blancs".

Le style graphique de Blanc-Dumont hésite dans ce premier tome. Ce n’est qu’avec le tome 2 que son style éclatera. Le scénario d’Harlé est plein de promesses, riche en rebondissements et coups de théatre.
Avec ce premier tome, Cartland va se lier avec les Oglalas et prendre épouse. Les auteurs traitent aussi de la cupidité des hommes dit "civilisés" qui voulaient s’approprier du territoire des Amérindiens pour s’enrichir ou juste par racisme.
Ce pemier tome est donc un titre intéressant, une invitation à découvrir ce qui est devenu aujourd’hui une des meilleures séries du genre.

Par BERTHOLD, le 19 juillet 2005

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