JONAH HEX
Lead Poisoning

(Jonah Hex 37 à 42)
Jonah Hex doit rattraper des bandits qui ont voulu voler des mineurs et qui se sont échappés de prison, il croise à cette occasion trois magnifiques créatures sans scrupules.
Il croise la route d’un ancien shériff en mal de revanche.
Il doit à nouveau arréter trois évadés de prison…
Et affronter un tueur en série, ancien docteur militaire pendant la guerre de sécession…

Par fredgri, le 4 novembre 2009

Notre avis sur JONAH HEX #7 – Lead Poisoning

Plus je lis cette série plus je m’attache à ce personnage hors du commun, mais surtout je trouve l’écriture du duo Gray/Palmiotti réellement très à son aise dans ces scénarios qui ne dépeignent pas de façon chronologique les aventures de Hex, mais sautent d’une période à l’autre, recoupent des élements les uns avec les autres, on retrouve tel protagoniste, on recroise telle autre femme et même si il n’y a pas d’ordre dans ces histoires, progressivement l’univers de cet étrange chasseur de prime prend de l’épaisseur, gagne en force et en charisme. De plus je trouve que c’est assez bien vu de semer par-ci par-là des bouts de souvenirs, de revenir sur son enfance, d’explorer son futur, d’introduire un fils etc.
Sous couverts d’une série assez brutale, dans la lignée de ce qui a été fait sur ce personnage avant Palimotti et Gray explorent avant tout le caractère d’un homme brisé dès son enfance, obligé de ne penser que par lui même, de ne voir que sa propre route et de ne pas s’investir dans une autre histoire que la sienne. Ce qui leur permet d’aborder plusieurs genres, plusieurs styles dans leur récit, que ce soit des scénarios assez éllaborés, des histoires très épurées, intimistes ou encore très décérébrées. Tout est dans cette série qui se lit avec un plaisir réellement sincère. De plus ils sont globalement très bien accompagnés graphiquement. Ici nous retrouvons le vétéran Bernet qui semble être le dessinateur rêvé pour hex, on retrouve aussi David Michael Beck et son style assez froid, aux antipodes de celui de Bernet, mais surtout c’est l’occasion de réadmirer le trait de Rafa Garres qui insuffle une telle énergie dans ses planches, une sorte de folie incroyable. Je suis devenu un très grand fan de son dessin, à surveiller donc !
Un très bon tome !

Par FredGri, le 4 novembre 2009

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