JONAH HEX
Counting Corpses

Mais surtout ce qu’il faut garder de cet album quelque peu commun, c’est d’une part la prestation de Darwyn Cooke et d’autre part celles de Jordi Bernet. Le reste, dessiné par Gulacy, Giordano et Tucci, ne présente pas forcément grand intérêt.

Dans le numéro 50, dessiné donc par Cooke, nous retrouvons Hex qui tente de construire une famille, une vie tranquille mais qui est rapidement rattrapé par son univers habituel. C’est assez sombre comme ambiance malgré un début des plus positif. C’est peut-être le constat parfait pour cette série. Comment Jonah pourra-t il échapper à sa vie, à cette violence qui le ronge, qui ravage le monde qui l’entoure ?

Mais ce constat amène une autre vision aussi, tout se répète, et cette série, aussi passionnante soit-elle, patine un peu. De plus elle est très irrégulière. Certes c’est principalement du au fait que les artistes tournent beaucoup, mais les scénarios aussi n’arrivent pas toujours à maintenir une qualité constante. Jusqu’ici, l’artiste le plus "fidèle" reste Jordi Bernet, il insuffle dans chacun de ses épisodes une véritable authenticité, il est littéralement fait pour cet univers, et il s’éclate. ce qui ne semble vraiment pas être le cas de Tucci, Giordano ou Gulacy ! Dommage !

Donc un neuvième tome ou il ne faut garder que la moitié environ… Mais bon, c’est une moitié exceptionnelle aussi !

Par FredGri, le 9 décembre 2010