JOLIE MER DE CHINE

Cet album comprend deux histoires dessinées par Loustal et librement adaptée de deux nouvelles de Jean-Luc Coatalem.

Dans « L’Acrobate » le jeune Gilbert est envoyé en mission sur le Palmerston, afin d’y séduire la belle Renée Loubières et de la balancer par dessus bord. Il s’agit de la fille de son patron, elle aurait découvert des détails incriminants pour son chef de service… Gilbert rencontre donc la jeune fille et commence son jeu de séduction…

Dans la seconde histoire « Arturo Caramajis », on rencontre Lucien Gruchet qui est steward sur le Palmerston. Il sillonne les mers en faisant presque chaque nuit ce même cauchemar: sa cabine est envahie par des pangolins ! Après avoir tenté en vain de consulter un célèbre psychanalyste, il découvre à bord la présence d’Arturo Caramajis, père de la nouvelle psychiatrie, peut-être va-t il pouvoir l’aider !

Par aub, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur JOLIE MER DE CHINE

C’est toujours très agréable de retrouver Loustal, même au détour de deux adaptations assez mineures comme celles là !
Bon, l’ensemble est assez "light", bien loin des grandes heures de l’artiste. Il flotte dans l’air comme un parfum de légèreté, de lenteur, les personnages semblent glisser le long du récit, à l’image de l’évanescente Renée qui en fin de compte ne gardera de son expérience qu’un vague souvenir qui la fait encore rire !
Les deux récits n’ont donc rien de bien transcendant, si ce n’est qu’ils permettent d’une part de découvrir l’univers décalé de Jean-Luc Coatalem, une sorte de mélange de douceur, de drame caché et d’une profonde nonchalance. Ensuite il s’agit surtout d’une sympathique lecture qui, même si elle n’est pas des plus profondes, permet au moins de passer un bon moment !

On regrette juste qu’à la finale on ne retrouve plus le Loustal ambiance jazzy, avec ces cadrages, ces athmosphères qui n’appartiennent qu’à lui. Même son trait se cantonne à l’essentiel, perdant quelque peu cette touche si particulière, cette personnalité incomparable !

Un album assez agréable, mais qui pourrait avoir la fâcheuse tendance à trop vite se faire oublier dès la dernière page tournée !!!

On attend le prochain Loustal avec impatience, donc !

Par FredGri, le 30 mai 2013

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