Joker

Le Joker sort d’Arkham, et tout de suite sa première volonté c’est de regagner son territoire, tout ce qu’on lui a pris ! Il va s’adjoindre les service, d’une part de Croc, de Harley Queen mais surtout d’un jeune truand, Jonny Frost, qui va lui servir d’homme à tout faire. Sa route va donc être pavée de corps, d’explosions, jusqu’à ce que d’autres décident d’intervenir… Mais le Joker se laissera-t il dicter sa conduite par Two Face ou the Penguin ?

Par fredgri, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Joker

Cet album ne s’inscrit pas réellement dans la continuité des aventures du Joker, ni même des autres protagonistes, d’ailleurs le Joker n’a pas vraiment la même tête que dans le comics habituel, ni Croc qui apparait beaucoup plus comme un grand black super musclé adepte d’une certaine violence mais c’est tout. Non, ici, Azzarello nous entraîne dans une histoire ultra violente, sans absolument aucune concession, le Joker n’est pas simplement fou, tout du moins cette folie n’est pas le prétexte à tout, juste à lui permettre de laisser libre cour à ses pulsions expéditives. Nous ne sommes donc plus dans un simple comics de super-héros, ici les méchants ne semblent avoir peur de rien, mais surtout ils vivent dans un monde complexe, très ambigue ou les gangs ne se suffisent plus des sempiternels guerres de pouvoir, ici aucun soucis, on débarque dans un bar, on sort un flingue et on dégomme l’élément génant. Azzarello nous écrit donc là un scénario qui se rapproche plus d’un film de Scorcese avec des personnages vraiment machiavéliques auquels on ne doit absolument pas faire confiance. Certaines scènes foutent vraiment les jetons, non seulement parce qu’elles sont très visuelles mais surtout parce qu’elles font ressentir le danger qui glisse sur les protagonistes, c’est palpable. le dessin de Bermejo rajoute en tension, il est assez démonstratif et lui aussi sans concession, le sang coule, les personnages ne sont pas forcément beaux et la texture qui englobe tout ça implique une telle matière dans cette tension qu’on a l’impression de voir les visages se crisper devant nous !
Un album qui devrait rester un bout de temps dans les mémoires !

Par FredGri, le 19 novembre 2008

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