JOJO
Une fiancée pour papa

Le monde ne marche que par deux se dit Jojo, alors pourquoi son papa est-il seul ?
Cette question suffit pour que le branle-bas de combat soit mis en place.
Tout est bon ou presque pour que son papa tombe amoureux mais il ne va pas forcément se passer ce qui devrait !
Jojo, entremetteur, il ne manquait plus que ça !

Par MARIE, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur JOJO #15 – Une fiancée pour papa

Et oui ! Il aura fallut attendre quelques années avant que Jojo n’imagine son papa amoureux.
Et comme savoir se faire attendre est plutôt bon signe, l’album ne démérite pas à l’adage.
Enfin, fut un temps, on pensait cela. Aujourd’hui, attendre est égal à perdre du temps et Jojo, tout à fait dans son époque, est très pressé de voir son papa dans les bras d’une amoureuse.
Le héros de Geerts prend donc les choses en main et décide ainsi de l’avenir sentimental de son père plutôt que de laisser faire le destin…Enfin, c’est ce qu’il croit et c’est aussi bien, cela nous permet de rêver avec lui….Quoique un peu anxieux !
Evidemment, un tel évènement est une bonne nouvelle mais nous sommes tellement habitués à cette petite famille que le changement est très intrigant.
De même que la plupart des personnages de bd ne vieillissent pas, il est rare de se trouver en face d’une famille évolutive.
Mais André Geerts, en homme de talent, nous fait rêver tout en douceur et nous emmène vers la nouvelle arrivante tranquillement, sans brusquer les âmes sensibles pour ne pas dire conservatrices
Une page se tourne ? Peut être, en tout cas, le dessin garde sa vivacité et sa fraîcheur. Les expressions et les gags sont toujours choisis et la bonne humeur ne faiblit pas.
Jojo est un petit héros au grand cœur entouré d’une famille aimante et généreuse et c’est donc tout naturellement que tous, aspirons à cette tendresse réconfortante.
Pas d’hilarité ni de larmes, juste une petite pause dans un monde difficile et des pages mises en couleur pour le plaisir de l’œil.
D’aucuns jugeront cette série un peu dépassée, en ce qui me concerne, je la recommande chaudement, et je vous invite à plonger dans ce monde de l’enfance même s’il est un peu angélique.
Que du bonheur… !

Par MARIE, le 2 septembre 2005

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