JOHN TANNER
Le Chasseur des hautes plaines de la Saskatchewan

John Tanner continue de raconter son histoire. Il revient sur le moment, où après avoir tué l’ours, il avait pris la route avec sa famille, vers la rivière Assiniboine. C’est par là bas que Netnokwa espère retrouver la piste du chef ottawa Peshauba…

Par berthold, le 4 mars 2021

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Notre avis sur JOHN TANNER #2 – Le Chasseur des hautes plaines de la Saskatchewan

L’histoire de John Tanner mérite d’être connue. Christian Perrissin s’intéresse à cette dualité qui habitera toute sa vie cet homme. Etait il blanc ? Etait il un indien?

Comme on peut le constater, Tanner passe un bon moment de sa vie parmi les "natifs américans", s’intégrant quand il le faut, et lorsqu’il retrouve sa vraie famille, qu’il pensait morte, il a du mal à s’adapter à eux.
Ce conflit intérieur est très bien décrit. Ce second tome montre le mal de vivre qui est en lui, bien qu’il soit heureux avec sa femme et ses enfants.
Le scénariste réussit à faire de cette histoire un bon récit d’aventure à l’ancienne. C’est aussi un bon documentaire sur les us et coutumes de certaines tribus amerinidennes. Nous voyons bien qu’ils ne sont pas des sauvages. L’auteur leur rend un bel hommage.

Pavlovic fait un travail remarquable aux dessins. Son trait est efficace, dynamique, étonnant parfois. Il nous fait comprendre, par exemple, les états d’âmes de John Tanner.
Il y a de très belles pages de décors, sublimes, de quoi nous faire rêver de grands espaces. Le tout magnifiquement mis en couleurs par Alexandre Boucq très inspiré.

A la fin, les auteurs nous racontent la fin de l’histoire de John Tanner, l’album se terminant quand il termine son récit à l’écrivain, qui fera publier le livre quelques temps plus tard.

Un bel album que je ne peux que vous recommander.

 

Par BERTHOLD, le 4 mars 2021

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