JOHN CONSTANTINE : HELLBLAZER (VO)
The devil's trench coat

Le manteau de John Constantine a connu de nombreux combats, de nombreux actes de magies, du sang a coulé dessus. Il a eu aussi beaucoup de fumée de cigarettes, il a côtoyé la folie, l’horreur, le meurtre, l’enfer, les morts.
Aujourd’hui, le manteau a disparu. Pour John, la vie commence d’ailleurs a devenir un enfer. Il va devoir se mettre en quête de son bien. Car ce manteau commence à semer la mort : des personnes qui le côtoient connaissent un funeste destin…

 

Par berthold, le 19 novembre 2012

Notre avis sur JOHN CONSTANTINE : HELLBLAZER (VO) #33 – The devil’s trench coat

Comme d’habitude avec John Constantine, on a droit à une histoire bien noire, bien morbide, dosée à l’humour noir, où l’horreur a toujours sa place.
Dans The devil’s trench coat, nous avons les épisodes 283 à 291 de cette grande saga qui est l’un des fleurons de la collection Vertigo.

Peter Milligan, le scénariste de Shade, the changing man, de The red lanterns ou de Justice League Dark, arrive à concevoir tout un arc autour de l’imper de Constantine, ce fameux imper qu’il accompagne depuis le début. Mais il ne faut pas croire non plus qu’il n’y a que ça dans ces pages. Non, l’auteur s’intèresse aussi à la relation d’homme marié de John avec Epiphany, mais aussi à sa relation avec sa nièce Gemma et à son beau-père, le mafieux Terry. Milligan arrive à nous passionner, à nous raconter ce récit d’une façon à ce que le lecteur n’en perde pas une miette. Si le premier arc a pour objet le manteau, le deuxième arc intitulé Another season in hell, va voir le détective de l’étrange faire un nouveau saut en enfer pour essayer de sauver l’âme de sa soeur, la mère de Gemma. C’est un Constantine plus humain, plus ému par ce qu’il est advenu de sa soeur (dans un récit précédent) et surtout du conflit entre lui et sa nièce. Bon, Constantine reste Constantine quand même et va essayer de gruger l’un des patrons de ce lieu. Sur Terre, un autre drame va l’attendre.
Milligan ne ménage pas son héros dans ces aventures et ce, malheureusement, pour notre plus grand plaisir. Car il n’y a pas à dire, même si c’est noir, si c’est malsain, lugubre, si parfois, cela vous met mal à l’aise, c’est quand même bien cette série !

Le graphisme de Camuncoli et Landini est à la hauteur de nos attentes. Camuncoli est devenu un "vieux de la vieille" sur Hellblazer. Son style reste bien dans l’atmosphère de la série. On peut aussi admirer les excellentes couvertures chargées d’humour de Simon Bisley.

On connait quelques frissons, en lisant des récits fantastiques différents des autre et faire quelques cauchemars.
Bref, n’hésitez pas, les aventures de John Constantine sont pour vous !

 

Par BERTHOLD, le 19 novembre 2012

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