JOHAN ET PIRLOUIT (INTEGRALE)
Brigands et Malandrins

Des brigands attaquent des convois de marchands depuis quelques jours. Ils semblent d’ailleurs bien informés du passage et de la composition de ces convois.

Le jeune héritier du domaine de Montrésor qui a passé quelques années en prison dans son propre château dirigé par son tuteur, un de ses proches parents, le sire de Courtecorne a réussi à s’enfuir. Les villageois craignant que Courteorne ne le rattrape se lancent aussi à sa poursuite pour qu’il puisse prendre sa place. mais par un malheureux hasard, ils vont le confondre avec Pirlouit.

Une étrange flute à 6 trous vient d’être acquise par Pirlouit. Il se rend vite compte que cette flûte à un pouvoir magique : elle fait danser jusqu’à épuisement ce qui écoute sa musique. Un certain Mathieu Torchesac est intéressé par cet instrument et veut se la procurer par tout les moyens possibles.

Johan et Pirlouit ont donc fort à faire pour que l’ordre règne dans ces 3 aventures.

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur JOHAN ET PIRLOUIT (INTEGRALE) #3 – Brigands et Malandrins

Dupuis poursuit sa publication de cette intégrale Johan et Pirlouit.
Brigands et Malandrins reprends les tomes suivants :

La flèche noire
Le sire de Montrésor
La flûte à six schtroumpfs
ainsi que le récit : Les mille écus et  Les anges (un conte de noël avec Johan et Pirlouit).

Chaque volume propose aussi son lot d’anecdotes (dont ici, la fameuse histoire où Peyo et Franquin ont parlé "schtroumpf") ou des explications sur certains personnages, sur certaines thémas sur l’époque (nous sommes fin des années 1950),  ainsi que des hsitoires écrites par Peyo et illustrés par Rosy ( le général monte en ballon) et Morris (Le violon magique).
Tout cela est fort passionnant et enrichissant.

Et puis, il y a  les trois récits qui s’avèrent être aujourd’hui des grands classiques de la bande dessinée. 
 Comme à l’accoutumée, les scénarios sont fort réussis et  passionnants. Ils entrainent le lecteur dans de folles aventures toujours au tempo impeccable où l’aventure et l’humour font bon ménage.
Peyo a une science du gag que peut d’auteurs ont pu atteindre. Prenez le récit Le sire de Montrésor au moment où le trouvère demande à se rensaigner en cuisine sur l’histoire d’Enguerran et que par mégarde, c’est le bègue qui lui reponds. Cette rencontre va servir de running gag tout au long du récit. Nous les retrouverons même en pleines bagarres lorsque Pirlouit s’évade. Et les gags fusent dans ces trois tomes : voir avec Romulus, le faucon ou encore Gwendolyne, la fiancée promise. Bref, le elcteur ne s’y ennuie pas une seconde.
Et c’est là aussi que Pirlouit, qui avait quand même la vedette dans cette série va se la faire voler par de petits bonhommes bleus nommés les Schtroumpfs. C’est donc dans La flûte à six schtroumpfs que ces petits lutins vont faire leur apparition pour la première fois. Oh, moi, la scène où Pirlouit tente d’apprendre le schtroumpf me fait toujours autant schtroumpfer de schtroumpf…euh, pardon, mourir de rire !

Peyo est aussi un grand dessinateur dont nous avons tendance à oublier le talent. Lorsque je vois la qualité de ses planches sur Johan et Pirlouit, je le place au même niveau qu’un André Franquin. Jetez donc un oeil attentif à la construction des planches, au rythme et aux mouvements des personnages, tout comme dans leur expressions. Vous verrez, vous direz que Peyo fait partie des grands.

Cette intégrale est donc une bonne occasion de vous (re)plonger dans ce moyen-âge où vous vivrez des aventures trépidantes au côté de Johan et Pirlouit.
Alors, schtroumpfez y !

Par BERTHOLD, le 20 avril 2009

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