JIN
Volume 9

La vie tient parfois à très peu de choses ! Et dans la geôle où Jin a été jeté, c’est à un cafard qu’il devra son salut ! Il faut dire que notre homme a une chance hors du commun : celui qui a été désigné comme chef par les autres prisonniers a en effet eu un geste malheureux qui a conduit l’insecte à lui boucher une oreille et à le faire ainsi souffrir énormément. Comme Jin était là pour le soigner, il a gagné un sursis sur la mort à laquelle il était promis par ses codétenus. Très vite après, un "lien" (de l’argent) arriva à l’attention de Jin dans la geôle. Cet argent fut naturellement confisqué par le chef, mais cette source de revenu assurait au médecin un statut plus respecté parmi les prisonniers. Enfin une enquête sérieuse fera la lumière sur son innocence : sa libération sera prononcée. A sa sortie de prison, Jin vivra le départ de Nokazé, recevra la gratitude de la princesse qui lui avait valu son séjour sous les verrous, et ira au devant d’autres aventures médicales, en particulier auprès d’une voleuse à la tire…
 

Par sylvestre, le 8 septembre 2009

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Notre avis sur JIN #9 – Volume 9

Le tome 8 nous laissait sur un suspense insoutenable, et c’est sans doute pour cela que vous serez, vous aussi, peut-être déçu(e) par le début de ce neuvième volume. Certes, on y voit Jin subir de très mauvaises conditions de détention (celles-là mêmes qui nous faisaient angoisser pour lui !) mais c’est trop vite que la situation redevient à la faveur du médecin du futur. Cela dit, il aura quand même eu le temps de bien souffrir, mais il aura vraiment été le héros à qui tout se met à sourire à partir d’un moment donné.

Il faut dire que laisser Jin Minakata en prison n’était pas le but de son créateur, l’excellent mangaka Motoka Murakami. Dans son éditorial, l’auteur affiche en effet son envie de mettre au casting moins de personnalités connues qui ont fait le Tokyo d’il y a 140 ans en intégrant à son scénario plus de petites gens. Dès la sortie de prison de Jin, l’artiste passe aux actes et fait intervenir une voleuse (une happe-bourse !) nommée Okoma qui aura effectivement un grand rôle, un rôle à suivre, en plus, semblerait-il, dans toute la seconde moitié du volume.

Côté dessin et intérêt documentaire, la série Jin reste excellente. Motoka Murakami est décidément un auteur dont on se plaît à suivre le travail. Les lecteurs les plus réticents à la bande dessinée japonaise doivent le savoir : certains mangakas montrent un talent qui ne déroute pas les lecteurs européens. Comme Jirô Taniguchi, par exemple. Ou Kaiji Kawaguchi, dans un autre style. Et bien Motoka Murakami est l’un d’eux, alors n’hésitez pas à lire Jin, aux éditions Tonkam !
 

Par Sylvestre, le 8 septembre 2009

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