JIN
Volume 8

Jin Minakata n’a pas que des talents de chirurgien, et il le prouvera en se montrant aussi excellent pâtissier, seule solution qu’il a trouvée pour persuader la mère de Saki d’ingérer la vitamine B1 nécessaire à son combat contre le béribéri !

Le succès de ses gâteaux-remèdes iront d’ailleurs au-delà de ce qu’il s’imaginait, le peintre Unsen et le comédien de kabuki Tanosuké ayant chacun de leur côté participé à leur publicité. Et, indirectement, à la publicité du cabinet de soins du chirurgien…

La jeune princesse Kazu-No-Miya fit un jour savoir par un intermédiaire qu’elle aimerait que Tanosuké et sa troupe viennent lui jouer leur pièce, elle qui ne devait en aucun cas, de par son rang, fréquenter ce lieu si bassement populaire qu’est le théâtre de kabuki. Une représentation privée fut alors organisée au cours de laquelle elle goûta à son tour aux fameux "Andonatsu" cuisinés par Jin.

Par malheur, la princesse fut victime d’un empoisonnement. Et bien que Jin put lui sauver la vie, il fut très vite soupçonné d’avoir voulu attenter à sa santé dans le but de la soigner et ainsi de gagner une promotion. Sans ménagement, Saki et Jin furent jetés en prison…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur JIN #8 – Volume 8

Ce tome 8 est un excellent volume de plus de la série Jin. Il tire cette fois son originalité dans les différents éléments suivants : d’abord, il y a ces séquences culinaires qui remplacent celles, tout aussi pédagogiques, qui étaient jusque là plus logiquement axées "chirurgie".

Ensuite, il y a le contexte commercial qui est venu animer ce tome, avec d’une part tout ce qui a trait à la publicité des Andonatsu grâce à leur boîte peinte ou à leur évocation dans la pièce de théâtre de Tanosuké, et d’autre part tout ce qui a trait à la publicité pour le cabinet de Jin grâce aux retombées du succès de ces pâtisseries et grâce à l’image de l’ancienne oïran Nokazé qui fait affluer des malades imaginaires chez notre héros chirurgien !

Enfin, les conséquences de l’empoisonnement de la princesse Kazu-No-Miya viennent donner à l’histoire un rythme moins posé que celui auquel on s’est habitué : jamais Jin ne s’est en effet trouvé une situation "civile" (par opposition aux challenges professionnels qu’il a relevés) aussi critique !!! Le suspense en fin de tome est donc très fort…

Jin reste une superbe série à découvrir aux éditions Tonkam. Vivement le tome 9 !
 

Par Sylvestre, le 1 juillet 2009

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