JIN
Volume 5

 
Les talents de chirurgien de Jin auront été nécessaires pour sauver un homme de graves problèmes de respiration, mais le succès de son intervention n’aurait pas pu se faire sans le talent conjugué de pompiers qui ont réussi à sauver des flammes le bâtiment où se pratiquait l’opération. Une entente s’est créée ce jour-là : Jin Minakata a demandé à être averti lors de chaque grand incendie, car s’il y a des événements au cours desquels on déplore généralement de nombreux blessés, c’est bien ceux-là…

De son côté, à Yoshiwara, l’oïran Nokaze va être extraite du monde de la prostitution par le chef d’un clan qui a prévu une grosse somme pour ce "rachat". Ce dernier va mandater un médecin pour faire subir à la femme une consultation de contrôle, mais le docteur en question ne saura pas détecter une anormalité dans un de ses seins.

Uniquement confiante en Jin, et habitée par de nobles et inavoués sentiments pour lui, Nokaze fera donc venir le « médecin du futur » à elle pour s’occuper de ce qu’elle craint être un cancer. Jin, pas certain que ce soit d’une tumeur maligne qu’il s’agit pour cause de manque de matériel moderne permettant un diagnostic sûr, se fera aider par le docteur Subari, un médecin à la réputation mauvaise mais fort d’une expérience incontestable.

Nokaze sera délivrée d’une tumeur, mais l’intervention ayant touché son corps, la belle ne sera plus rachetée par le chef de clan qui la convoitait. Ce qui leur vaudra, à elle et à Jin, les foudres de ce clan et celles du docteur qui n’avait pas su déceler le mal…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur JIN #5 – Volume 5

 
Motoka Murakami ne profite pas de la qualité des premiers tomes de la série Jin pour baisser de régime. Au contraire, c’est avec une réelle constance qu’il continue de nous raconter son histoire en mettant vraiment dans la balance tout le travail de recherche qu’il doit fournir. Car en plus d’être une fiction dans laquelle le mangaka nous faits spectateurs d’actes de chirurgie, l’histoire racontée par Murakami nous fait véritablement visiter le Japon de la fin du XVIIIème siècle, avec reconstitution de villes, de villages, de quartiers, de rues et de bâtiments, représentations de costumes et de véhicules, témoignages sur le coût de la vie et sur les mœurs parfois bien étranges de l’époque…

On a donc, en plus d’une histoire captivante, un exposé pédagogique d’un grand intérêt et un univers qu’il est fascinant de découvrir d’autant plus qu’il est historique et très bien documenté. Voilà tout ce qui fait de Jin une série manga que bon nombre de maisons d’édition manga doivent jalouser à la maison Tonkam, une série que les lecteurs de mangas d’auteurs ne pourront pas bouder.
 

Par Sylvestre, le 15 mars 2008

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