JIN
Volume 14

 
Après avoir soigné Senkichi du fameux "empoisonnement au fugu" dont étaient victimes ceux qui osaient manger la chair de ce poisson pouvant s’avérer soit mortelle, soit totalement inoffensive, Jin Minakata allait devoir opérer une hémorragie dite "méningée" (empêcher une rupture d’anévrisme en devant opérer derrière l’œil, au plus près du cerveau) en ayant à sa disposition des outils bien moins performants que ceux qui allaient exister, il le savait, dans le futur.

En marge de cela, les clans Satsuma et Choshu s’affrontaient : l’histoire du Japon moderne était plus que jamais en marche.
 

Par sylvestre, le 1 juillet 2011

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Notre avis sur JIN #14 – Volume 14

 
On se faisait la remarque, dans le précédent volume, qu’on n’y voyait pas Jin Minakata opérer qui que ce soit. Et bien ce tome 14 renverse la tendance, et c’est à plusieurs reprises qu’on va voir le chirurgien à l’œuvre…

La série suit son cours, toujours d’aussi bonne qualité, et le temps aidant, on se rend compte d’une chose : en parallèle à cette histoire extraordinaire que le héros Jin Minakata vit dans le passé, on assiste mine de rien à des scènes pesant leur poids dans "l’Histoire en marche" du Japon moderne. Ces événements (soulèvements, révolutions et autres alliances politiques) sont extrêmement importants à l’échelle du pays. Or, toutes les situations "médicales" auxquelles on assiste, alternant avec ces séquences historico-politiques, nous "recentrent" en nous rappelant – s’il le fallait – combien est primordiale, avant tout, la santé de chacun ; combien face à la maladie et à la mort, tout le reste devient futile, dérisoire, et combien l’homme important reste égal à l’homme de la rue devant la maladie et la mort… La série Jin met en exergue ce côté "humain", ce qui la rend forcément plus sympathique et ce qui recadre certains des personnages puissants dont la carapace se fissure dès lors leurs jours sont en danger. Vous voyez ce que je veux dire ? On donnerait parfois tout pour que ce qu’on est en train de vivre ne nous arrive pas… Qui que l’on soit…

Enfin, et cette remarque s’éloigne des réflexions ci-dessus, on notera qu’une page de début de chapitre, dans la première partie de l’ouvrage, montre des acrobates de rue. On s’en souviendra lorsqu’en deuxième partie du volume, un client de Minakata sera justement un de ces artistes populaires ! "Ellipse graphique", héhéhé !!!

A suivre, toujours avec autant de plaisir. Vraiment !
 

Par Sylvestre, le 4 juillet 2011

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