JIN
Volume 10

Les soins qu’il va porter à un patient condamné qui avait voué sa vie au théâtre kabuki et à un sumotori qu’un problème au bras empêchait depuis longtemps de reconquérir les dohyo (cercles où se livrent les combats de sumo) vont aider Jin Minakata à décrypter certaines complexités sociales et culturelles du Japon d’autrefois dans lequel il est arrivé depuis son XXème siècle…
 

Par sylvestre, le 3 février 2010

Notre avis sur JIN #10 – Volume 10

Peut-être est-ce parce que la numérotation de tome est passé à un nombre à deux chiffres que ce dixième volume de la série Jin semble, à première vue, assez fin ? Il n’empêche qu’une fois de plus, la densité de ce qu’on trouvera à l’intérieur et la qualité des textes et des explications feront passer au deuxième plan cette première impression pour ne laisser à terme que le souvenir d’une lecture une fois de plus très intéressante.

Depuis le début, la série Jin vaut d’être lue pour ses côtés historique, scientifique, culturel et pédagogique. Ce volume ne déroge pas à cette règle établie et reconnue, et avec ces portraits d’un acteur et d’un sumotori permettant d’en apprendre beaucoup sur les univers du théâtre kabuki et sur ce sport si impressionnant qu’est le sumo, l’ouvrage rappellera par exemple la série Pékin, années folles de Natsuki Sumeragi (Delcourt), autre mangaka mettant un point d’honneur à faire de son œuvre quelque chose dont on ressort plus riche en connaissances.

Deux personnages secondaires deviennent donc principaux dans ce tome : l’acteur et le sportif, qui investissent l’univers de Jin Minakata et de son assistante. Omoko la cleptomane y retrouve cependant sa place aussi un temps, un rôle qui ramène bien le récit autour du héros chirurgien, comme pour mieux le relancer vers la suite de ses passionnantes aventures.

A suivre, toujours avec autant de plaisir et d’intérêt.
 

Par Sylvestre, le 3 février 2010

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