JHEN
La Peste

Jhen Roque arrive à Trani, en Italie, avec Venceslas. On leur a demandé de restaurer la cathédrale de San Nicola Pellegrino. Jhen retrouve alors son ami Raphaël. C’est la riche famille Saverio qui finance les travaux.
Alors que Jhen prend en main les travaux, il découvre divers problèmes qui enflamment la ville. Des rancoeurs du passé sont à l’orgine du drame qui traverse Trani.

Par berthold, le 26 novembre 2017

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Notre avis sur JHEN #16 – La Peste

L’arrivée de Jean-Luc Cornette et de Jerry Frissen sur la série lui permet de prendre un nouvel élan.
Certes le titre avait déjàun bon niveau. C’est une belle série, mais depuis Draculea, les histoires et les intrigues ne cessent de monter d’un cran.

Avec La Peste, Cornette et Frissen nous démontrent que d’un simple fait, l’apparition d’un cas de peste, la ville s’embrase et que chacun accuse son voisin, de confession différente, d’être à l’origine du mal !
Jhen, avec ses amis, sont, malgré eux, embarqués dans cette violence où ils risquent leur vie en en sauvant d’autres.
L’intrigue captivante, j’avoue, m’a beaucoup plu jusqu’au bout. Les auteurs nous font trembler devant ce que vivent les malheureux, persécutés par de "bons" chrétiens.
Là encore, le sujet de ce tome reste d’actualité, et cela fait peur. Ca nous amène à réfléchir encore et encore sur ces réactions violentes, cette rancoeurs envers ceux qui sont "differents" parce qu’ils sont d’une autre religien, couleur, mentalité, etc.
Les deux scénaristes nous montrent aussi comment se répand le virus de la peste qui pourtant est rapidement confinée par la réaction réfléchie de Jhen.
Mais le mal est finalement ailleurs, et c’est là que réside la force de cet album.

Paul Teng est l’autre bon atout de cette série. Depuis Les Portes de Fer, je suis un fan de son talent. Avec La Peste, il m’a encore bluffé par la force de son dessin, par la véracité de sa reconstitution historique. Il s’éloigne du dessin de la série au départ, tout en conservant l’esprit. Ce tome propose quelques beaux passages et d’autres bien impressionnants.
Ce seizième tome est un très bon récit historique que je vous invite à lire sans hésiter.

 

Par BERTHOLD, le 26 novembre 2017

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