JHEN
Draculea

Au plus profond des Carpates, Jhen et son ami Venceslas se rendent au château de Taroviste, en compagnie de Liviu. Ce dernier les a recruté dans la ville de Bratislava. Ils ont pour mission de faire des travaux sur le château du prince Vlad Dracul. Lors de leur arrivée dans la place, Jhen apprend que la région est la proie d’une série de disparitions concernant des enfants, des jeunes hommes et des jeunes femmes. Le prince demande alors à Jhen, suite à la mort du précepteur de son fils Vladi, de s’occuper d’une partie de son enseignement au sujet de l’architecture.
Mais Jhen ne tarder pas à enquêter aussi sur les disparitions…

Par berthold, le 5 décembre 2013

Notre avis sur JHEN #14 – Draculea

Draculea est le titre de la quatorzième aventure de Jhen, le héros crée par Jacques Martin et Jean Pleyers. C’est d’ailleurs ce dernier que nous retrouvons toujours au dessin, accompagné cette fois-ci par un duo de scénaristes que je n’aurais jamais penser voir sur une série de ce genre. Il s’agit de Jean-Luc Cornette (Les gens urbains, Au centre du Nowhere, Les passes-murailles, Central park…) et de Jerry Frissen ( Les Zombies qui ont mangé le monde, Lucha Libre…). Ces deux auteurs nous présentent une autre vision de la légende du célèbre Prince de Valachie : Vlad Dracul !
Il n’est pas question du vampire (quoique…), mais d’une enquête sur la disparition de personnes dont on ne retrouve aucune trace. Ainsi, les deux hommes nous entrainent dans une aventure réussie en amenant Jhen dans une intrigue prenante et surprenante.
Cornette et Frissen réussissent à nous placer dans une ambiance digne d’un bon film de la Hammer, façon Le chien des Baskerville. Par moment, nous avons quelques très bonnes scènes bien effrayantes, grâce à l’ambiance qui se dégage des décors ou des paysages de cette région.
Jusqu’au bout, nous attendons que Jhen découvre la vérité sur ces disparitions. Et lorsqu’elle éclate, nous n’avons pas d’autres choix, nous aussi, que d’accepter les faits comme Jhen. Une vision intéressante de Vlad Dracul.

Jean Pleyers réalise un travail à la hauteur de son talent dans cette nouvelle aventure. Les paysages carpates semblent l’avoir inspiré. Nous avons droit à des passages d’une rare beauté, par moment. Sa vision de Vlad Dracul donne de la puissance à ce personnage. il nous séduit, mais nous effraie avec ses colères. Il nous fait penser à l’interprétation de Gary Oldman dans le film Dracula de Coppola.

Ce quatorzième tome est une bonne surprise, une aventure qui ne décevra pas les amateurs du genre. A découvrir.

 

Par BERTHOLD, le 5 décembre 2013

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