JEUNESSE DE STALINE (LA)
Sosso

13 juin 1907, Tiflis en Russie. Une opération est menée pour s’emparer d’une belle somme d’argents, mais elle tourne au massacre. La place est jonchée de cadavres. Les soldats tentent de rattraper les voleurs, en vain, car l’opération est un succès. Elle sert la révolution qui se prépare, elle a été menée de main de maître par Sosso Djougachvili.
1931 à Moscou. Staline se souvient de cette période où on l’appelait Sosso. Il n’est pas content de ce qui a été écrit sur lui, tant de mensonges dans ces livres. Il trouve un homme dans un bureau devant une machine à écrire. Il lui demande de taper ce qu’il va lui raconter, son histoire…

Par berthold, le 28 février 2017

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Notre avis sur JEUNESSE DE STALINE (LA) #1 – Sosso

Après Le cas Alan Turing, Arnaud Delalande retrouve Eric Liberge pour illustrer ce nouvel album avec Hubert Prolongeau en tant que co-scénariste.
Et oui, cet homme, ce monstre, cet assassin, ce dictateur a eu une jeunesse. Et quelle jeunesse ! Enfant rebelle, poète, bon élève, chef de gang, voleur, assassin, forçat… La liste est assez longue.
Sous le biais de Staline racontant son histoire, Delalande et Prolongeau nous offrent un récit dense, passionnant sur celui qui deviendra le dirigeant de l’Empire communiste. Forcement, cette partie de sa vie est assez méconnue.
Nous découvrons comment la vie va en faire un tueur de masse, un psychopathe qui va diriger son pays d’une poigne de fer.
C’est assez étonnant de voir que plusieurs fois, il a failli mourir dans son enfance et qu’à chaque fois, il a su se relever. Et comment il s’est instruit tout en bravant l’autorité de ses professeurs. Qu’il a aussi failli être poète et prêtre… Mais finalement, il va se réveler en tant que leader et mener le peuple à la révolution.
Les deux scénaristes font du très bon travail pour nous raconter tout cela en réussissant l’exploit de rendre ce récit très dynamique.
Sosso n’est que la première partie, mais Staline arrive à être fascinant.

Eric Liberge a son propre style graphique, sa propre utilisation de la couleur. Et, encore une fois, il nous épate par son talent. Les planches de La Jeunesse de Staline sont magnifiques. Déjà, rien que la couverture en impose. Elle donne le ton de ce que l’on peut trouver à l’intérieur. La scène d’ouverture de ce premier tome est assez impressionnant d’ailleurs. Certes, c’est violent, c’est choquant, mais c’est du beau boulot.

Un excellent premier tome, une belle surprise que je vous recommande sans hésiter un instant !
Une page d’histoire et un très bon moment de lecture !

 

Par BERTHOLD, le 28 février 2017

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