JEUNE LOVECRAFT (LE)
Le jeune Lovecraft

Howie P.Lovecraft vit avec ses tantes. Il rêve d’être écrivain. Il n’a pas vraiment d’amis et est souvent racketté par un garçon nommé Big Joe. Pour s’en débarasser, il va invoquer une puissance magique : l’Oeil de Rammentoth… Sauf que seul un oeil apparait. Le jeune Lovecraft  lui demande de s’occuper de Big Joe. Au début, il y a quelques problèmes de compréhension : Big Joe a toujours le dessus sur Howie…

 

Par berthold, le 2 août 2013

Publicité

Notre avis sur JEUNE LOVECRAFT (LE) # – Le jeune Lovecraft

Le jeune Lovecraft n’est pas une biographie sur l’enfance ou l’adolescence du célèbre écrivain. Ici, les auteurs Oliver et  Torres imaginent plutôt l’histoire de ce qu’aurait pu être aussi l’enfance du jeune Lovecraft.
Le garçon vit avec ses tantes. Il a comme compagnon de jeu Rammenoth, une momie, Glenn, une sorte de chien pas recommandable pour les vivants et Siouxie, l’adorable petite fille qu’il arrive à amadouer.

l’histoire se présente sous forme de strips assez amusants dans l’ensemble. Oliver s’amuse avec les situations et y rajoute un zeste d’humour noir. Il nous fait croiser quelques créatures démoniaques, nous allons à une fiesta en compagnie de Siouxie et d’Howie où se retrouvent les fantômes de  Poe, Baudelaire et Rimbaud. Là, j’ai trouvé ces passages vraiments drôles. Tout comme lorsque le jeune Lovecraft veut réecrir des classiques de la littérature comme Moby Dick, le Corbeau ou encore L’île au trésor. Le tout finissant toujours de façon… lovecraftienne ! 

Ces histoires ne sont pas non plus pour les jeunes lecteurs. Il y a quelques passages un peu gore (mais toujours drôles) ou quelques allusions assez olé-olé. Regardez le moment où  Rammentoth parle d’une partie intime de lui qu’il n’a pas récupéré et qui sert ailleurs…

Le dessin de Torres est simple et efficace. Il me fait penser à du Tim Burton. J’ai bien aimé ce genre, efficace et drôle à souhait. Il y a de bonnes idées dans ces strips qui parfois montrent aussi une autre facette du talent de Torres.

A la fin de l’album, on peut admirer une galerie hommage au personnage du Jeune Lovecraft signée par quelques artistes espagnols dont Roger Ibanez entre autres.

Bref, ce jeune Lovecraft est une bonne surprise qui m’a fait passer un bon moment de lecture gothique et drôle !

 

Par BERTHOLD, le 2 août 2013

Publicité