JERONIMUS
Deuxième partie

1628.
A bord du Batavia, le voyage ne se déroule pas vraiment comme prévu. La colère, la tension monte au sein de l’équipage. certains d’entre eux dont Jeronimus et Ariaen. Ces deux derniers préparent tout dont l’agression d’une femme, Creesje.. Mais avant que les mutins ne passent à l’œuvre, le Batavia va s’échouer sur les récifs des îles Albrohos au large de l’Australie…

Par berthold, le 1 janvier 2001

Notre avis sur JERONIMUS #2 – Deuxième partie

Je suis toujours autant admiratif devant le travail effectué dans les pages de cette série Jéronimus..

Par moments, je me perds à rester devant certaines cases et à admirer ces tableaux, ces peintures. Les scènes de mer sont vraiment superbes. Le Batavia rend si bien aussi et puis, il y a cette scène spectaculaire, stupéfiante et surprenante lorsque le Batavia rencontre les récifs. Le naufrage va durer un bon moment pour bien nous faire comprendre, nous faire prendre conscience de la violence de ce va vivre le Batavia; Jamais vu un naufrage aussi réaliste, aussi prenant comme celui du Batavia.
. La page 58, une "splash-page" comme dirait certains, est d’une rare beauté, d’une rare violence : la mer, les vagues mettant à lmal le Batavia. Pendanx est donc un dessinateur, un peintre, devrais je dire, vraiment de grand talent. Il use de la couleur par moment pour nous faire comprendre de la puissance de la scène, de la dureté de la scène, comme par exemple, l’agression de Creesje par les futurs mutins : ce rouge marque les esprits des lecteurs qui subissent ce que subit la jeune femme. J’ai trouvé cette scène très dure mais elle joue un rôle important dans l’histoire.

Le scénariste, Dabitch, fait un travail remarquable de reconstitution, de mise en scène pour mieux nous faire rentrer dans cette histoire. J’aime beaucoup la façon dont il a pour nous faire monter la tension, la pression, comment il amène la violence et le drame qui se joue petit à petit ici. Cette deuxième partie est tout aussi réussi que la précédente. J’ai hâte de découvrir la troisième aprtie pour voir comment cela va se terminer.
Il faut aussi voir comment le scénariste et le dessinateur joue avec leur personnage, Jeronilmus. Comment ils arrivent à y faire passer l’émotion, la lutte intérieur que subit cette homme.

Jeronimus est une œuvre d’une grande beauté, surtout pour ses scènes marines mais aussi c’est une excellente reconstitution d’un drame qui s’est joué il y a 4 siècles. Jeronimus ne devrait pas vous déplaire.

Par BERTHOLD, le 26 avril 2009

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