JERONIMUS
Première partie : Un homme neuf

Octobre 1628, le Batavia quitte le port d’Amsterdam.
A son bord, un homme nommé Jeronimus Cornelisz.
Ce dernier a quitté la ville d’Haarlem où il était apothicaire, suite au décès de son jeune enfant qui n’avait que quelque mois et qui était atteint de syphilis. La femme de Jéronimus est depuis, rentrée dans les ordres. De plus, Jeronimus n’avait plus de clients qui passait à sa boutique. Il avait dû tout vendre. Plus rien ne le retenait à Haarlem.
Il s’est donc engagé comme assistant du commandeur sur le Batavia. Le voyage doit durer huit mois pour le mener jusqu’aux Indes. le navire réchappe à une tempête puis, la vermine s’installe ainsi que le scorbut. Des hommes meurent…

Par berthold, le 1 janvier 2001

Publicité

Notre avis sur JERONIMUS #1 – Première partie : Un homme neuf

Après le magnifique diptyque Abdallahi, Dabitch, le scénariste de La ligne de fuite retrouve son complice Pendanx pour un triptyque qui nous contera le drame du Batavia, ce navire qui s’échouera sur une île perdue au large de l’Australie et dont le nom sera "synonyme d’une terrible et meurtrière expérimentation humaine".

Avec ce premier tome d’un récit en trois tomes, les auteurs prennent leur temps pour installer le récit, pour nous mettre dans l’ambiance de ce drame. Nous allons faire connaissance avec Jeronimus, cet ancien apothicaire qui a perdu son enfant et qui a tout quitté pour faire ce voyage.
D’entrée, on sait que Jeronimus sera au centre de ce drame. Le scénariste a su concocté un magnifique récit à partir d’un récit historique. par moment, nous le voyons nous donner des indications par rapport à l’Histoire.
Et puis, il y a les magnifiques peintures de Pendanx. là je dois dire que je reste admiratif devant ce travail. C’est vraiment superbe. Nous avons droit à des scènes de mers de toute beauté et même à des scènes impressionnantes comme celle de la tempête.
De plus, dans cette œuvre, nous avons droit à une reconstitution de la vie en Hollande à cette période et de la vie à bord d’un de ces navires qui sillonnèrent les mers en ces années là.
Ce récit est une magnifique leçon d’histoire et un très bon récit qui, je suis sur lors des prochains tomes saura vraiment nous surprendre.
C’est donc avec impatience que j’attends les deux prochains tomes, car la tension monte petit à petit, le suspense prenant le lecteur à chaque page.

Je dois bien avouer que la première partie de ce voyage m’a vraiment plu et je ne peux que, malgré le drame qui s’annonce, vous inviter à prendre une place à bord du Batavia.
A noter que pour la première édition de Jeronimus, un magnifique ex-libris vous est offert.

Par BERTHOLD, le 13 mai 2008

Publicité