JEREMIAH
Le petit chat est mort

Jeremiah vient passer quelque jour chez Lena, Jake et leur petit garçon, Steve.
Kurdy, quant à lui, l’attend en ville. Il est vrai que Lena ne l’aime pas. Mais en ville, la tension monte suite aux évènements qui se sont déroulés dans la mine Garcia…

Par berthold, le 14 janvier 2010

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2 avis sur JEREMIAH #29 – Le petit chat est mort

La première chose que j’ai constaté en ayant ce nouveau tome de Jeremiah, c’est que le logo de la collection Repérages a disparu. Tiens, me suis-je dis, bizarre.
Mais bon, j’ai vite oublié ce souci pour admirer la belle couverture signée Hermann. Elle en jette, non ? Et puis, cela promet pour ce qui nous attend dedans.

Je n’ai pas été déçu par la lecture de ce tome 29. Les derniers m’avaient bien plu, mais je trouve que celui-ci est bien mieux.
Hermann nous entraîne encore dans une histoire dont il a le secret. Il va faire monter la pression et nos nerfs vont être mis à rude épreuve. Dès le début, le ton est donné. Une mine, des travailleurs exploités, un accident et là, nous sentons que cela va déraper et engendrer un drame.
Jérémiah quant à lui, semble être passif au début. Nous le voyons rendre visite à Lena (son grand amour) qui vit avec Jake et leur fils (qui appelle Jeremiah "tonton" et qui semble visiblement être son fils…). C’est un Jérémiah qui va être pris au milieu de ce maëlstrom qui se prépare et qui risque d’être un peu perdu. Heureusement, qu’il y a Kurdy, un Kurdy que nous retrouvons dans un bar et qui va se prendre une bonne cuite avec un revenant, Julius. Mais, Kurdy est Kurdy…Et comme vous pouvez le constater sur la couverture, cela risque de bouger…

Le petit chat est mort est donc un bon récit signé Hermann où l’humour est quand même présent. L’auteur a un bon sens pour les dialogues. Ses planches sont toujours aussi réussies, aussi belles (certains passages sont vraiment superbes). Le maître reste le maître.
Et puis, il faut aussi signaler qu’il sait choisir les titres des divers tomes de Jérémiah.

Le petit chat est mort, certes, mais pas Jérémiah et Kurdy. Pour notre plus grand plaisir de lecteur.

Par BERTHOLD, le 14 janvier 2010

Comme à son habitude, Jeremiah ne veut pas s’impliquer, il sait, par expérience, que les ennuis arrivent vite, sans qu’on s’y attende. Pour cet album Hermann ne se fatigue plus trop, son synopsis semble être tiré de mille et un épisodes télé de je ne sais quelle série américaine d’action, une usine qui exploite ses ouvriers, ses derniers en ont marre, ils commencent à vouloir se rebeller mais ils se retrouvent face à des hommes armés. Et c’est seulement quand ils voient un inconnu foutre une raclée à un des gardes du corps du patron qu’ils se décident à réagir… Bref, c’est du très convenu du début à la fin, avec en prime un côté plus intimiste ou le héros retrouve un vieil amour qui entre temps s’est rangée pour s’embourgeoiser avec son homme…
Hermann ne fait donc plus, depuis un bout de temps, dans l’originalité. Néanmoins, cela fonctionne à merveille, c’est très efficace, on sait comment ça va se finir, mais c’est de la bonne BD avec un petit fond social pas mal venu.
Malgré tout, cela manque aussi d’un véritable regard plus profond, on reste dans le stéréotype un peu grossier et du coup, une fois la lecture passé on ne retient plus grand chose de l’album. Le fait que les personnages ne s’impliquent que très peu retire pas mal de substance et rend leur caractère assez lisse, à la finale.
Donc si vous aimez Jeremiah, cet album (quoiqu’assez commun et loin d’être le meilleur de la série) saura vous parler, et vous passerez une bonne demi-heure de lecture.

Par FredGri, le 13 juillet 2010

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