JEREMIAH
Le panier de crabes

Jeremiah et Kurdy donnent un coup de main à une jeune femme nommée Verona, qu’ils croisent sur la route. Cette dernière les ramène chez elle, dans une grande demeure avec piscine et domestiques. Verona se lie avec les deux hommes et profite de la vie. Son père, un riche antiquaire, propose alors aux deux "héros" de rester un moment.
Mais, Jeremiah et Kurdy feraient mieux de rester méfiants. Il se trame des choses entre les murs de cette maison…

 

Par berthold, le 31 janvier 2012

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2 avis sur JEREMIAH #31 – Le panier de crabes

Un nouveau Hermann, une nouvelle aventure de Jérémiah, ça ne se manque pas.
C’est un des rendez-vous incontournables de l’année.

Déjà 31 tomes que nous suivons Kurdy et Jérémiah dans ce futur que nous décrit Hermann au travers de ces aventures.
Petit à petit, l’auteur a su faire évoluer ce monde. La civilisation semble reprendre sa place, mais avec des problèmes bien sûr qui sont souvent la cause d’ennuis pour nos deux héros.

Dans ce nouveau tome, Hermann varie un peu l’intrigue. Jérémiah et Kurdy sont un peu mis en retrait pour laisser plus de place à Vérona, personnage principale de ce récit. On a ainsi l’impression qu’ils ne font pas grand chose pendant un bon moment, excepté se reposer, profiter des charmes de Vérona (il y a un air de Jules et Jim ici), jusqu’à ce qu’ils soient embauchés par le père de la jeune fille pour une petite mission. Là, forcément, la poudre va parler.
Le scénario de cet album m’a bien plu. Je le trouve assez différent des derniers tomes, il relance l’intérêt et nous donne encore envie de suivre les prochaines aventures de Jérémiah et Kurdy. Le final de ce Panier de crabes est à la hauteur de l’histoire.

Hermann a abandonné la couleur directe sur Jérémiah pour retrouver son style d’antan. Cela donne un coté rétro à cette aventure. Néanmoins, je reste toujours abasourdi par le talent de ce maître de la bande dessinée. Il sait créer des atmosphères à vous donner froid dans le dos ou à vous placer dans des ambiances chaleureuses ou sensuelles.

Le panier de crabes, tome 31 de la série Jérémiah, est une très belle surprise qui ravira les fans de la première heure de cette grande saga.

Par BERTHOLD, le 31 janvier 2012

En refermant la dernière page de cet album je suis assez mitigé.
Autant j’ai passé un très sympathique moment de lecture, autant j’ai quand même le sentiment que le scénario se cantonne de plus en plus dans la facilité, dans le superficiel.
Donc, oui Hermann nous livre ici un album de Jeremiah somme toute assez classique, qui fonctionne bien, mais qui n’a rien d’exceptionnel, voir même qui a des relents légèrement fumistes dans le sens ou c’est de la recette, que l’auteur applique son savoir faire sans vraiment pousser la chanson au delà des refrains qu’il répète à la suite les uns des autres depuis quelques albums.

Alors c’est agréable de retrouver Jeremiah et Kurdy si fidèles à eux même, c’est vrai, c’est juste qu’on a vraiment l’impression qu’ici Hermann n’a rien à dire, qu’il livre son épisode annuel, tranquille.

Cet effet est renforcé par ce nouveau parti-pris graphique ou le maître revient à son style "d’avant" la couleur directe ! Personnellement, j’aimais beaucoup cette approche et c’est avec plaisir que je le vois revenir à son encrage. C’est juste que j’aimais cette approche justement parce que l’artiste fouillait ses planches, qu’il y mettait de la texture. Alors qu’ici, sur les premières pages, c’est très rapide, voir même précipité. Ça s’arrange vite, c’est vrai, mais dès le début on a le sentiment qu’il s’est un peu dépêché.

A la finale on a un épisode on ne peut plus banal de la série, rien de bien transcendantal ni désagréable à parcourir non plus !

Next !

Par FredGri, le 26 janvier 2013

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