JEREMIAH
Fifty-Fifty

Jeremiah et Kurdy Malloy se rendent dans une cité en bonne partie engloutie pour tenter de retrouver des diamants. Mais cela ne risque pas d’être une partie facile : les pièges sont nombreux. Outre des alligators qui n’ont pas l’air commodes et d’étranges autochtones, les deux hommes vont aussi devoir affronter quelques bandes de malfrats qui voudraient eux aussi mettre la main sur ces diamants…

 

Par berthold, le 4 février 2011

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2 avis sur JEREMIAH #30 – Fifty-Fifty

Trentième aventure pour Jérémiah ! Et quasiment pas une ride !!
Trentième aventure et le lecteur n’est toujours pas fatigué de le suivre lui et son compagnon de route, Kurdy.
Il est vrai qu’Hermann a du savoir faire et il sait nous conter une bonne histoire.

Cette fois-ci, il entraîne Jeremiah et Kurdy sur la trace d’un sac de diamants caché dans un endroit assez dangereux. De ce fait, le lecteur va passer un bon moment de lecture et de détente. Point de temps mort dans cette "chasse au trésor". Vous verrez que, forcément, quelques incongrus s’invitent à la fête et veulent faire la peau de nos deux héros, à l’instar de ces alligators. Mais Hermann les fait croiser avec de drôles de paroissiens. Sont-ils bons ou méchants ? Veulent-ils juste rester tranquilles dans leur coin ? Cela, l’histoire vous le dira. Mais comme d’habitude avec Kurdy Malloy, nous serons surpris par la réaction de cet "irlandais et célibataire" (ou bien "célibataire et irlandais"?) qui montrera aussi une "nouvelle fois" qu’il est un "être humain".
Hermann nous régale aussi par ses dialogues et l’humour qui est justement distillé dedans. C’est là aussi un des "plus" de l’auteur.

Il est aussi un dessinateur hors pair et nous montre une nouvelle fois sa maestria sur les planches. Il arrive toujours à placer l’ambiance grâce à son trait et les décors assez surprenants qui varient de tomes en tomes. Et là où l’amateur, le fan ou le lecteur vont être déroutés, c’est par le fait qu’Hermann est revenu à l’ancienne colorisation de ses planches. Finie donc la couleur direct. Cela se sent, bien sûr, mais de toute façon, même ainsi, le lecteur apprécie son travail.

Fifty-Fifty n’est pas une grande aventure de nos deux compères mais reste néanmoins d’un très bon niveau, avec une fin comme on les apprécie dans la série Jérémiah.
A ne pas manquer donc !

 

Par BERTHOLD, le 4 février 2011

Bon, c’est vrai, je suis un peu à la bourre en lisant cet album un an après sa sortie !
Mais qu’importe, car finalement, le gros avantage aussi de cette série réside dans le fait que chaque nouvel épisode est auto-contenu. On peut très bien lire les albums isolément sans pour autant devoir se refarcir les deux ou trois tomes précédents pour comprendre.

D’ailleurs l’autre point important dans cette série c’est que le lecteur n’a pas attendre davantage de sa lecture que ce que l’auteur lui propose au premier degré. Et ça n’est même pas péjoratif de dire ça, c’est juste qu’en effet la série "Jeremiah" se distingue par cette lecture très fluide qu’elle propose, de temps à autre on voit émerger un thème un peu plus profond, mais globalement l’intrigue est assez mince et l’histoire se contente d’une situation de base agrémentée de moments plus rythmés.

On pourrait vouloir que le récit décolle un peu en dehors des balises qu’a posé Hermann depuis le début, mais je pense que fondamentalement on serait dans l’erreur.

Ce trentième album respecte donc le canevas habituel avec une idée de base très "basique" justement. Un copain confie à Kurdy qu’il a caché un sac de diamant, il indique sa position et "l’autorise" à le récupérer… Donc Jeremiah et Kurdy vont récupérer le sac de Diamant à l’endroit indiqué, le ramènent et proposent de partager. Point ! A cela l’auteur a rajouter quelques petites démêlés, un croco, deux bandes de gars qui veulent doubler Kurdy, c’est un peu fouillis a un moment, qui sont ces lascars qui se pointent sans crier gare, que deviennent les autres ? Bref, encore une fois, un Jeremiah honnête mais sans plus. Il s’avère tout de même que cette lecture m’a bien plu, c’est rondement mené, ça se lit comme un énième épisode d’une série télé… Pourquoi pas !

Par FredGri, le 10 février 2012

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