Jenny Finn

Londres, pendant la période Victorienne. Des prostituées sont retrouvées assassinées. Mais d’autres choses bien plus étranges inquiétent les londoniens. Certaines personnes semblent "changer", surtout depuis que cette fille nommé Jenny Finn est dans le quartier. C’est ce que découvre Joe, un jeune homme venu de la campagne, qui sauve Jenny Finn d’une tentative d’assassinat..

 

Par berthold, le 2 novembre 2019

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Notre avis sur Jenny Finn

Delcourt propose un  récit de Mike Mignola, le créateur d’Hellboy,  qui s’intitule Jenny Finn.Avec ce récit, il laisse libre court à son admiration pour l’univers de Lovecraft.

Mike Mignola, ici, ne s’occupe pas de la partie graphique excepté pour les couvertures.
Pour la couverture principale, Mignola est assisté de son coloriste d’Hellboy : Dave Stewart.
C’est donc Troy Nixey (qui co-scénarise aussi) qui s’est chargé du dessin- excepté le quatrième chapitre signé Farel Dalrymple.
Son dessin n’a pas le même style que celui de Mignola mais il s’avère fort intéressant. on y admire un magnifique trait, lumineux malgré la noirceur du récit.
Il retranscrit avec précision ce Londres (bien que le nom ne soit pas cité) de l’époque Victorienne, on y trouve quelques idées steampunk (voir le premier ministre) et croque un beau florilège de personnages. Ah, on peut pas dire qu’ils sont très beaux ces gens-là. On sent bien la misère humaine en eux. Et comme dans tout bon récit fantastique, tout bon roman d’épouvante, il y a les créatures; Ici, on voit souvent des tentacules ou des gens qui se transforment en sorte de poissons, si je puis dire. Une belle lecture pour un soir d’Halloween !

Le scénario est tout aussi réussi. Il est prenant et possède quelques onces d’humours.
On sent l’influence de l’époque Victorienne, l’influence de Lovecraft et d’auteurs de cette époque. Le récit va vous entrainer dans une drôle d’ambiance. Vous allez découvrir qui (ce qu’ ) est vraiment Jenny Finn. Une surprise vous attend d’ailleurs.
Ce Jenny Finn s’avère être une agréable lecture, un très bon récit signé Mike Mignola et Troy Nixey. Mais c’est une histoire à ne pas lire avant de vous coucher, vous pourriez faire des cauchemars.

Prenez donc garde en ouvrant cette bande dessinée…

 

Par BERTHOLD, le 2 novembre 2019

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