JENNY FINN
Doom Messiah

La Cité.
Des prostituées sont retrouvées assassinées.
Mais d’autres choses bien plus étranges s’y déroulent aussi. certaines personnes semblent "changés". Surtout depuis que cette fille nommé Jenny Finn est dans le quartier. C’est que va découvrir Joe, un jeune homme venu de la campagne, et qui va sauver Jenny Finn d’une tentative d’assassinat…

Par berthold, le 1 janvier 2001

Notre avis sur JENNY FINN # – Doom Messiah

Jenny Finn est une création de Mike Mignola,l’auteur de Hellboy. avec ce récit, il laisse libre court à son admiration pour l’univers de Lovecraft.
Ce tome reprend les deux premières mini-séries concernant Jenny Finn (Jenny Finn : Doom et Jenny Finn : Messiah) et parait chez l’éditeur Boom! Studios.

Mike Mignola, ici, ne s’occupe pas de la partie graphique ecepté pour les couvertures dont on peut voir les reproductions à l’intérieur. Pour la couverture principale, Mignola est assisté de son coloriste d’Hellboy : Dave Stewart. C’est donc Troy Nixey (qui co-scénarise aussi) qui s’est chargé du dessin-excepté le quatrième chapitre signé Farel Dalrymple. On peut aussi admirer le sketchbook à la fin du recueil signé Nixey (d’ailleurs, à l’intérieur il y a un bel hommage à Hellboy).
Son dessin n’a pas le même style que celui de Mignola mais il s’avère fort intéressant. on y admire un magnifique noir et blanc, lumineux malgré la noirceur du récit. Il retranscrit avec précision ce Londres (bien que le nom ne soit pas cité)  de l’époque Victorienne, on y trouve quelques idées steampunk (voir le premier  ministre) et croque un beau florilège de personnages. Ah, on peut pas dire qu’ils sont très beaux ces gens-là. On sent bien la misère humaine en eux. Et comme dans tout bon récit fantastique, tout bon roman d’épouvante, il y a les créatures; Ici, on voit souvent des tentacules ou des gens qui se transforment en sorte de poissons, si je puis dire. Il ya pas à dire, ce noir et blanc est superbe.
Le scénario est tout aussi réussi. Il est prenant et possède quelques onces d’humours. On sent l’influence de l’époque Victorienne, l’influence de Lovecraft et d’auteurs de cette époque. Le récit va vous entrainer dans une drôle d’ambiance.  Vous allez découvrir qui (ce qu’ ) est vraiment Jenny Finn. Une surprise vous attend.
Ce Jenny Finn s’avère être une agréable surprise, un très bon récit signé Mike Mignola et Troy Nixey. Mais c’est une histoire à ne pas lire avant de vous coucher, vous pourriez faire des cauchemars.
Prenez garde en ouvrant ce livre…

Par BERTHOLD, le 24 juillet 2008

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