Du côté de Verdun où il est au front, le jeune caporal Carré découvre l'horreur des tranchées : leur lot de pluie, de froid et de boue, mais aussi de peur, de sang, de désespoir et de mort. Le moral des troupes est au plus bas, ce qui n'empêche pas Jean-Corentin Carré de garder la tête sur les épaules, d'écrire, de s'accrocher à des souvenirs heureux... Mais surtout de croire en sa bonne étoile et en ses capacités, car tant qu'il n'est pas mort, c'est qu'il est vivant et qu'il peut servir et aider ! Plusieurs fois encore, il va d'ailleurs s'illustrer avec courage, ce qui lui vaudra une nouvelle promotion.
A des centaines de kilomètres de là, en Bretagne, sa mère vit dans l'angoisse que jamais son fils ne lui revienne. Jean-Corentin Carré bénéficiera bien de quelques permissions qui lui permettront de la revoir, il appréciera aussi le calme dans ces lieux familiers épargnés par les folies de la guerre... Il n'aspirera pourtant qu'à retourner dans le feu de l'action, mal à l'aise de savoir que rien n'est terminé et qu'il a donc encore à faire pour participer à son niveau à la libération de son pays.