JE TUE DES GEANTS
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Aujourd’hui est un jour comme les autres. Barbara s’est ridiculisée devant sa classe et son impertinence l’a conduit dans le bureau du directeur de l’école, une fois de plus. Mais une nouveauté apparaît dans son paysage, elle va peut-être se faire une copine. Faut dire que ce n’est pas facile de se faire des amis, quand on répète à qui veut l’entendre que son métier est de tuer des géants, surtout quand on est en CM2.

Par Arneau, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur JE TUE DES GEANTS #1 – 1/2

Drôle de bande-dessinée que ce « Je tue des géants » !
Déjà parce qu’un comics avec des faux airs de manga, ça ne se lit pas tous les jours mais aussi car des personnages comme cette petite Barbara on en croise rarement. Très excentrique, elle possède une impertinence et un sens de la répartie inédit pour son âge. Petite particularité qui entraîne l’agacement des adultes et l’incompréhension des autres enfants. Inadaptée socialement et hermétique aux occupations classiques d’un élève de CM2, elle préfère les jeux de rôle à ses leçons. Mais surtout elle est persuadée qu’elle possède un destin hors du commun : elle doit exterminer les géants qui menaceraient l’humanité.
Dans cette BD, les deux auteurs ont réussi à rendre cette enfant hors normes tout de suite attachante. Et même si la galerie des personnages est assez classique, on a du mal à savoir où ils vont nous embarquer. Derrière ses atours fantastiques, on devine assez vite qu’il se cache, derrière ces géants, un drame beaucoup plus terre à terre. Mais les auteurs réussissent à garder une partie du mystère pour nous tenir en haleine à la fin de ce premier tome. Le dessin, lorgnant du côté du pays du Soleil Levant, est dynamique et les dialogues sont très drôles. Difficile de ne pas être touché par cette petite Barbara et par le grand soin apporté aux relations humaines dans cette histoire. On a vraiment hâte de retrouver cette héroïne très spéciale et de l’épauler dans sa quête.
Une bien belle découverte pour les éditions Quadrants !

Par Arneau, le 8 mars 2009

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