JE SUIS CATHARE
Le Parfait introuvable

En ce début du XIVe siècle, l’Inquisition sévit dans tout le sud-ouest de la France, à la recherche des derniers « parfaits », ces femmes et ces hommes qui portent encore en eux la croyance cathare.

C’est en ces temps troublés que maître Emeric, un guérisseur, recueille un homme qu’il a retrouvé inerte dans la neige. Le blessé a perdu la mémoire et ne sait pas du tout d’où il vient. Il se souvient simplement de son prénom, Guilhem.

Un an plus tard, Guilhem va découvrir qu’il possède un don, celui de guérir simplement avec ses mains. D’où vient ce don mystérieux ? Bénéfique pour les hommes, il pourrait pourtant bien lui valoir des ennuis.

Par legoffe, le 1 janvier 2001

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3 avis sur JE SUIS CATHARE #1 – Le Parfait introuvable

Que voilà une bonne surprise proposé par les éditions Delcourt.
Je em suis toujours intéressé à l’Histoire, celle avec un grand H.
La période des croisades, des Cathares m’ont toujours interessé.
Lorsque j’ai vu qu’en janvier 2008, sortait "Je suis Cathare", j’ai été de suite intrigué. Et attendu de lire cette oeuvre signé Makyo et Calore.
Je n’ai pas été déçu. J’ai dévoré cette bande dessinée en oubliant le reste du monde. je me suis retrouvé à cette période en plein moyen-âge.
Même si il y a peu d’actions, le récit qui présente les personnages et l’intrigue est assez passionnantes comme cela.
Makyo a su développer un bon récit qui, déjà, sait séduire le lecteur avec son récit.
Le dessin aussi m’a beaucoup surpris. Calore fait un travail remarquable sur ces pages, sur le sdécors, costumes et sur la mise en scène.
Ce tome 1 est un premier tome fort réussi que je vous invite à découvrir.

Par BERTHOLD, le 3 février 2008

Makyo est un auteur à l’imagination fertile. On lui doit déjà de nombreuses séries comme Jérôme K. Jérôme Bloche, A.D.N, ou encore Balade au bout du monde. Je ne les citerai pas toutes car il y en a, au total, une vingtaine. L’arrivée d’une nouvelle histoire dans la famille attire donc tout naturellement notre intérêt.

Cette fois, Makyo a choisi un univers médiéval et raconte l’ambiance pesante du Languedoc juste après la chute des Cathares. L’Inquisition fait des ravages et recherche tous ceux qui pourraient encore véhiculer ces croyances qu’ils jugent hérétiques. Nous assistons dans ce livre à cette traque des « bons-hommes » et des « bonnes-femmes » par l’église catholique.

Pour mieux raconter cela, l’auteur mêle aux événements le destin de deux frères qui vont peut-être se retrouver après s’être brouillés à cause d’une femme. Guilhem semble lié au catharisme, mais lui-même ne sait pas vraiment pourquoi. La réponse, en tout cas, ne sera pas vraiment pour ce premier tome.

Plusieurs personnages clé jalonnent le récit et l’histoire se met en place, posant nombre de questions. Celles-ci nous donnent vraiment envie d’aller plus loin car le récit est vivant et riche. Il est, de plus, servi par les dessins très beaux d’Alessandro Calore. Les graphismes sont fins, bien travaillés, réalistes et bénéficient, en plus, d’une bonne mise en couleur. Bref, du très bon travail qui procure, à chaque page tournée, un véritable plaisir pour le lecteur.

Par Legoffe, le 10 janvier 2008

"Je suis Cathare" est le genre de bande dessinée que je ne peux qu’apprécier et ce à plusieurs titres. Tout d’abord, elle traite d’un thème historique propre à une région qui me concerne et ceci dans une parfaite adéquation avec le contexte répressif et épurateur de cette époque et dans le respect total des lieux. Ensuite, Guilhem Rougé incarne le type même de personnage de fiction qui devient héros malgré lui grâce à une particularité plausible et répréhensible en ces temps sombres : celle de guérir son prochain. De même, le côté mystérieux qu’il engendre par son amnésie interpelle et nous pousse obligatoirement à en savoir plus. Egalement, tous ces personnages d’origines diverses qui poursuivent cet énigmatique Simon Azalaïs, bienfaiteur de son état alourdissent encore plus le mystère. Enfin, le dessin qui accompagne cette épopée est superbe, à la fois doux et cruel, dégageant tantôt une certaine quiétude, tantôt nageant en plein effroi. Pareillement, les couleurs non agressives sont en totale harmonie avec les graphiques. Un très grand moment de lecture qui en appelle d’autres…

Par Phibes, le 28 janvier 2008

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