Jardins sucrés

 
A Noël, Tiffany a reçu un joli panda en peluche. Enfin… c’est ce qu’elle dit. Car le panda en question, lui, affirme que c’est lui qui a eu la petite fille en cadeau !!!

Il y a aussi Hugo, qui a eu le monstre en peluche qu’il désirait et qui l’a appelé Brütor : un monstre dont il est bien décidé à faire un grand bagarreur !

Et il y en a d’autres… Comme Maxime, par exemple, qui lui est plus grand et qui veut au contraire se débarrasser de son koala, histoire de marquer la fin de son séjour en enfance…

Tous vont se croiser dans ce qu’on appellera les "jardins sucrés" : des territoires où on ne sait plus trop qui l’on doit qualifier de créature et sur lesquels règnent la sorcière maigre et son mari le dragon ultime…
 

Par sylvestre, le 26 novembre 2011

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Notre avis sur Jardins sucrés

 
Bienvenue dans une jungle extraordinaire où les peluches sont vivantes et où elles dialoguent avec l’enfant à qui elles ont été offertes ! A moins que… A moins que Panda ne dise vrai et que dans ces jardins sucrés, ce soit les enfants qui sont offerts aux peluches ?! Difficile de répondre à cette question, mais facile, par contre, de se laisser entraîner dans cette lecture sur ces terres fantastiques aux côtés de héros tous attachants et rigolos autant que le sont leurs conversations et leurs quêtes.

Au gré des situations donnant tour à tour la vedette aux différents personnages ou aux différents groupes se constituant sur les chemins des jardins sucrés, on profite des gags qui, mis bout à bout, échafaudent un scénario gentillet menant les héros vers un but devenu commun.

Fable mignonne, drôle et colorée, Jardins sucrés est signée par Lewis Trondheim (histoire), Fabrice Parme (dessin) et Véronique Dreher (couleurs) qui n’en sont pas à leur première réalisation commune. On en appréciera l’humour des dialogues et le graphisme stylisé ; surtout si on est un enfant ou un jeune ado. Les adultes ne bouderont cela dit pas leur plaisir de plonger dans ce bain de couleurs et de réparties marrantes mais ils n’y verront pas, c’est certain, la BD à avoir à tout prix ni le meilleur Trondheim qui soit.
 
Un "shampooing jeunesse", aux éditions Delcourt.
 

Par Sylvestre, le 26 novembre 2011

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