JAMES HEALER
La montagne sacrée

Mary, enfant gâtée par son père, un acteur indien en fin de carrière, décide de fuir le luxe de leur villa californienne pour faire "son retour aux sources" et ainsi retrouver ses origines. Elle emprunte la Mercedes et la carte de crédit de sa belle-mère, et accompagnée de son boy-friend, les voilà sillonant les routes américaines.
Mais dès la première rencontre qu’ils font avec un couple avide de sensations fortes, la simple virée d’adolescent se transforme en tragédie.

Par aub, le 1 janvier 2001

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2 avis sur JAMES HEALER #3 – La montagne sacrée

Voilà une série que j’aime vraiment bien. Un peu de suspense, du rythme, de l’action, une bonne intrigue, des personnages forts de tempérament.
Cet album est comme à chaque tome une histoire à lui seul, même si la quête identitaire de James Healer fait suite aux précédents numéros. Swolfs maîtrise à la perfection le scénario, et est un expert en histoires sordides. Quant aux illustrations de De Vita, à n’en pas douter c’est pour lui un vrai plaisir de dessiner cette série, j’ai vraiment ressenti une bonne symbiose entre l’histoire et les dessins.
Petit regret cependant dans ce tome 3, c’est comme une impression de passivité ou du moins plutôt de recul de James Healer dans toute l’histoire, avec une faible implication dans l’aventure, même si pourtant il en est la pièce maitresse et la solution.

Par AUB, le 28 mai 2004

J’aime également beaucoup cette série, le héros est calme, il s’occupe de ses affaires avec son oeil légèrement desillusionné. On suit sa quête identitaire sans probleme en rassemblant les éléments nous aussi !
Cet album met malgré tout moins en scène le détective indien, qui n’est ici qu’un moyen de ramener l’histoire dans le propos de la série. Après tout, ce qui est important c’est le parcours de la jeune fille, ses découvertes, ses choix et James Healer n’apparaît que comme une sorte de canaliseur de l’ensemble. Swolfs se permet donc de ne pas forcément mettre son héros plus en avant, ce dernier sert l’histoire et n’y cherche aucun prétexte pour véhiculer des propos trop anecdotiques. On reste quand même dans un regard sur la condition indienne bien cynique et plus fataliste.
Bien au-delà de ces histoires d’identité ethnique, James Healer est une série vraiment très agréable à lire, bien emmenée et passionnante de la première à la dernière page !
Très fortement conseillé en tout cas !

Par FredGri, le 13 septembre 2004

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