JAEMON
Orphelin d'Antarcie

Il fut un temps où les glaces ne recouvraient pas le continent Antarctique, un temps où des royaumes prospères étendaient leur hégémonie sur des peuples barbares. Au royaume d’Antarcide, un batard est né, fils du pusillanime Roi Abarugon et de la suivante Tanderine. L’existence même de cet enfant menace les plans de la Reine Kaarla dont l’ambition et la soif de pouvoir déclenchent une nuit sanglante.
Ses sbires exterminent les parents, les servantes, les gardes et les amis de la jeune fille avant de l’éliminer.
Seul survivant de cette nuit rouge, l’enfant , Jaemon, sauvé par un mystérieux personnage : Sozer qui le soustrait aux lames meurtrières et l’emmène hors du château.

Par olivier, le 23 juin 2013

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Notre avis sur JAEMON #1 – Orphelin d’Antarcie

Durand 5 ans, la manipulatrice et perfide Dame Karlaa n’aura de cesse de retrouver la trace de cet enfant. Lorsqu’enfin, Raffar, un de ses plus fidèles reitres retrouve le gamin tout au nord du royaume, hébergé par le clan de la Fosse, à Carnghill, elle persuade son irrésolu mari d’envoyer une armée pour exterminer le clan, hommes femmes et surtout enfants et déclenche ensuite sans l’ombre d’une hésitation le régicide.
Réédition de la série parue à partir de 2005 chez le même éditeur sous le titre d’Antarcidés, elle-même issue de l’adaptation de la saga les Chroniques d’Antarcie, publiée chez Fleuve noir en 1985, cette ressortie est une excellente initiative des Humanoïdes Associés.
Elle devrai permettre à tous ceux qui l’ont ratée lors de sa première sortie de découvrir cette saga d’héroïc fantasy parfaitement orchestrée par Alain Paris.
Tous les ingrédients classiques d’une grande aventure sont réunis, la mort d’un roi, la prise du pouvoir par une reine qui cherche à éliminer le batard de son défunt mari, de sauvages guerriers, des intrigues de palais et des bestioles bien peu avenantes.
Contrairement à nombre d’albums d’héroïc Fantasy ciblant plutôt un lectorat ado, l’écriture de cette saga est adulte, les dialogues sont totalement dédiés à l’action, sans mièvrerie ni détours.
Avec une mise en scène particulièrement soignée, un découpage et un placement de la caméra qui renvoie au lecteur une dynamique visuelle indispensable à ce genre de littérature, cette série a vraiment tout pour séduire, d’autant que le dessin de Val est particulièrement nerveux et précis. Ses scènes de bataille sont enlevées et lorsque les hommes du clan de la Fosse dévalent une colline à la rencontre des troupes du Roi on pourrait presque les entendre hurler.

Un premier tome plein de fureur et de bruit où les amitiés sincères et la fidélité répondent à la soif du pouvoir meurtrier.

Par Olivier, le 23 juin 2013

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