JADE
JADE 2583U

Le dur métier de "jeune dessinateur de BD édité par un label indé" est raconté en une douzaine d’historiettes (textes ou BD comptant une à sept pages) par des auteurs qui, comme-qui-dirait, en connaissent un rayon…

Du noir et blanc, de l’humour, et du soleil partout là où il n’y a pas d’ombre. Et sur la couv, James essayant de se faire passer pour Plageman !
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur JADE #3 – JADE 2583U

La collection Lépidoptère est une vitrine pour que des jeunes auteurs, voire des auteurs qui ont un peu plus de bouteille, puissent s’exprimer au moyen d’histoires courtes. Au sein même de cette collection bat un cœur à part entière : la série qu’on va appeler Jade. Mise en route à l’origine ailleurs que sous les couleurs de Lépidoptère, Jade compte dans cette collection désormais 3 numéros aux noms un peu extra-terrestres, des noms qui en réalité sont le code de la couleur utilisée pour la couverture. Ainsi, après Jade124U de mai 2006 et Jade5635U de septembre 2006, voici Jade2583U de février 2007 !

J’ai connu cette collection avec des titres comme Coin-Coin l’homme manchot-empereur ou Excursion coréenne et comme l’expérience a été bonne à chaque fois, il n’y avait pas de raison que je n’y revienne pas ! Et avec Jade, fin du fin, ce sont des titres collectifs qui nous sont proposés ; un moyen donc de découvrir plusieurs talents à la fois.

16 auteurs ont participé à cet ouvrage : James, Marc Pichelin, Guillaume Guerse, Morvandiau, Fabcaro, Jean Bourguignon, Olivier Besseron, Nicoby, Loïc Dauvillier, Sébastien Vassant, Fifi, Tobhias Wills, Laurent Percelay, Boris Mirroir (BenGrrr) et Nicolas Moog.

Si certains ont choisi l’humour positif pour parler de leur (vrai*) métier, comme Fabcaro dont vous pouvez voir la planche en extrait ou Nicoby à qui l’on souhaite d’avoir des mangas plein ses étagères 😉 , d’autres comme Morvandiau, Dauvillier et Vassant ont plutôt donné dans une analyse pleine d’amertume…

On dira donc de Jade2583U qu’il est un album de rire’n’blues. Et on ajoutera que pour autant d’euros qu’il y a de pieds sous terre, il ne faut pas hésiter à encourager ces auteurs en regardant d’un peu plus près ce qu’ils font !

* Voir l’agent d’assurances des planches de Jean Bourguignon ou les nénettes de la commission d’insertion sociale croquées par Moog !
 

Par Sylvestre, le 2 avril 2007

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