JACQUES LE PETIT LÉZARD GÉANT
Jacques le petit lézard géant

L’armée française a enfin trouvé une solution pour faire des essais nucléaires sans se faire repérer par les écologistes : une minuscule bombe nucléaire qui explose en toute discrétion. Mais un incident inattendu va venir perturber leur plan. La mini explosion va causer une catastrophe : un petit lézard qui passait par là va prendre taille humaine et causer la panique dans la ville.

Par Arneau, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur JACQUES LE PETIT LÉZARD GÉANT #1 – Jacques le petit lézard géant

L’auteur Libon n’a pas peur des grands écarts ! Il s’est fait connaître avec son « Hector Kanon », mi-trash mi-potache, paru chez Fluide Glacial et nous revient avec ce « Jacques le petit lézard géant », pré-publié dans Spirou. On peut alors se demander comment cet album proposé initialement à Fluide Glacial s’est retrouvé chez Spirou qui n’a pas vraiment le même public. En fait, l’auteur s’est simplement aperçu que cette série destinée à faire rire les adultes faisait aussi rire les enfants.
Et il faut avouer que cette série a plusieurs atouts pour amuser les enfants. Son personnage de petit lézard, au physique disproportionné, qui cherche sa mamy à travers la ville est immédiatement sympathique. Sa naïveté et son innocence inadaptées à notre société rendent ce petit animal mutant touchant et drôle. On n’y trouve ni violence ni grossièretés même quand les personnages s’emportent, car les injures sont habilement camouflées par un procédé plutôt rigolo.
Quand aux adultes, ils se délecteront des réactions hilarantes des humains qui croisent la route du petit lézard. Absurdes et décalées, les interventions des personnages sont souvent irrésistibles. Les badauds, la gendarmerie, l’armée, les scientifiques, personne se semble savoir quoi faire face à ce petit animal qui représente une menace imaginaire contre la quiétude de la ville. Même si le procédé est redondant avec ces historiettes de 5 pages, l’imagination de l’auteur est débordante et on ne s’ennuie pas une seconde.
Libon emballe le tout avec son trait immédiatement reconnaissable et très énergique qui confère un grand dynamisme à l’ensemble. L’auteur a étalé la confection de ces 48 pages sur 4 ans mais l’attente valait le coup car il nous livre une petite perle d’humour dont on attend la suite avec impatience !

Par Arneau, le 10 novembre 2008

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