JACK PALMER
L'affaire du voile

Palmer, détective de renom, est appelé par Mme Pèlerin pour l’aider à retrouver sa fille.
Grâce à la boîte mail de son ordinateur, il récupère la photo de Lucie, la jeune fille en question et retrouve rapidement sa trace. Elle serait entrée dans une école coranique et aurait choisi de porter le voile.

Les parents sont effondrés, Palmer fait ce qu’il peut pour les aider, l’affaire du voile telle qu’il la nomme n’a pas fini de faire parler d’elle.

Par MARIE, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur JACK PALMER #13 – L’affaire du voile

Avec « L’affaire du voile » Pétillon se jette dans le vaste sujet de la condition féminine, ou plutôt jette son brave Palmer dans la fosse aux lions, on peut le dire. Son angle d’attaque : les femmes islamiques.
Evidemment excessif, il faut bien ça, on entre tout de suite dans le vif du sujet et l’art caricatural, mais tendre et doux de Pétillon, dresse un tableau sans concession ni ambiguïté. Pétillon met en garde, son dessin et  l’histoire douce amère montrent ce qu’il faut pour que l’on constate les faits et qu’on essaie d’en tirer une ou des conclusions sur un mode de vie particulier.

Après « L’Enquête Corse » plus proche de la pantalonnade, l’auteur continue de raconter son époque avec ses incohérences, ses décalages et son dysfonctionnement parfois drôle mais plus souvent injuste et dangereux.

La condition des femmes dans le monde est un sujet qui pointe régulièrement son nez mais qui repart très vite dans l’ombre parce que, comme le répète un des personnages, « C’est l’homme qui décide ». « L’affaire du voile » est donc plus incisif tout en restant en retrait mais la didactique coranique est abordée notamment avec la suprématie masculine et la légitimité de la lapidation des femmes.

Il fallait oser et c’est suffisant rare pour considérer cet album comme majeur dans sa catégorie et puis comment ne pas craquer pour Jack Palmer ? Gentil parmi les gentils mais gaffeur à la Gaston Lagaffe, son charme est irrésistible. Alors évidemment, mettre une enquête entre ses mains est voué à de cocasses retournements de situation, mais tout ça est tellement agréable qu’il ne faut absolument pas hésiter. La bande dessinée peut se permettre de traiter de sujets de société y compris avec humour et elle le prouve avec ce nouvel album socio-politico-humoristique.
A lire pour tous !

Par MARIE, le 17 février 2006

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