JACK BLUES
Airblues 1949 – Episode 2

Accompagnés par le Capitaine Philbs du MI6, Jack Blues, le détective Big Bob Gunner et Jane sa nièce ont atteint le monastère égyptien de Gabal Umm Naqqat dans lequel l’organisation néo-nazie Odessa a regroupé les scientifiques et leurs familles qu’elle a kidnappés. Les lieux étant pour le moins protégés, le quatuor opte pour une action offensive qui leur permet, grâce à un char Tigre et un Drachen, de retrouver Ludwig Roth et de le libérer. La mission d’exfiltration ayant réussi, Jack Blues revient à Berlin pour récupérer l’actrice Marlène Dietrich. Mais cette dernière a malheureusement été enlevée par les services secrets russes pour faire pression sur les américains afin qu’ils leur donnent les plans de la fusée intercontinentale. Afin de contrecarrer cet échange inique, le pilote d’Howard Hughes se doit de passer un marché avec la capitaine Karamova. Vont-ils pouvoir ensemble contrecarrer les plans démoniaques de l’organisation Odessa ?

Par phibes, le 21 novembre 2013

Publicité

Notre avis sur JACK BLUES #5 – Airblues 1949 – Episode 2

Nous retrouvons le tonitruant pilote d’essai Jack Blues dans la suite de sa mission d’exfiltration d’un savant allemand ravi par les représentants de l’organisation nazie Odessa en Egypte. Nous le recroisons au moment où ce dernier se prépare à investir des lieux isolés et fortifiés pour finaliser sa mission de sauvegarde, évidemment flanqué de ses compagnons d’aventure.

Il ne fait aucun doute que ce deuxième épisode conforte remarquablement l’intérêt de l’équipée du personnage clé de cette saga. Tout d’abord, l’histoire entamée précédemment s’appuie une fois de plus sur des bases authentiques qui tend à démontrer que Frédéric Zumbiehl sait de quoi il parle (en matière historique et également en matière aéronautique liée à l’année concernée, 1949). Ici, le contexte de guerre froide à Berlin est certes un petit peu moins présent mais reste tout de même suffisant pour cautionner les malversations du groupe nazi.

Ensuite, cette suite a l’avantage de nous faire parcourir des milliers de kilomètres puisqu’elle se déroule sur pas moins de trois continents (Europe, Afrique et Amérique) et plus précisément dans trois grandes capitales (Berlin, Le Caire et New York). Cette variété de lieu donne beaucoup de champ à l’aventure de Jak Blues et lui permet donc de la rendre plus aérée.

Enfin, l’intrigue qui se veut très entreprenante et qui aurait pu éventuellement s’achever sur la libération du savant allemand rebondit favorablement et nous permet de mettre à plat définitivement les plans machiavéliques de l’organisation nazie. A cet égard, Jack Blues doit faire face à un ennemi retors et ce via une manipulation plutôt classique mais bien orchestrée.

Jean-Michel Arroyo tire son épingle du jeu en nous offrant une mise en image de très bon niveau, habilement colorisée par Sylvaine Scomazzon, réaliste et surtout, de par sn côté un tantinet suranné, subtilement conforme à la période historique concernée. Son dessin est clair, très averti par rapport à la représentation des engins volants et terrestres qu’il a su depuis trois tomes apprivoiser avec brio.

Une fin de diptyque particulièrement réussie qui pousse vers le haut l’intérêt de cette saga portée par des artistes qui, de par leur talent respectif, ont trouvé le juste filon pour passionner leur lectorat. Du coup, on attend la prochaine aventure de pied ferme !

Par Phibes, le 21 novembre 2013

Publicité