JACK BLUES
Airblues 1947

Alors qu’il est un pilote d’essai très en vue aux USA, Jack Blues décide de tout plaquer pour quitter enfin la base de Muroc et vivre une existence moins monacale. Il démissionne de l’armée pour rentrer au service du milliardaire Howard Hugues qui a toutes les peines à faire voler son hydravion géant.
Il retrouve une vielle connaissance de la guerre en la personne de Big Bob Gunner, un ancien marines qui officie en tant que détective privé. Quand il découvre que son vieil ami cotoye le monde du cinéma, car il doit surveiller la soeur d’Ava Gardner, Jack s’associe avec lui pour faire connaissance avec ce nouvel univers.
Mais la mission de surveillance s’avère plus périlleuse qu’il n’y paraissait, car dans l’entourage de la jeune femme on trouve un savant américain qui décide de trahir son pays pour remettre aux Russes une malette contenant les plans de la bombe atomique…

Par eric, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur JACK BLUES #1 – Airblues 1947

Zephyr Edition est spécialisé dans la littérature aéronautique et dispose aussi d’un rayon bande dessinée qui s’articule autour du même thème. Frédéric Zumbiehl, lui, est un scénariste qui a déjà plusieurs séries aéronautiques à son palmarès. A noter que ce mois-ci, une autre bédé aéronautique est dans nos bacs : Team Rafale. Avec ce violon d’Ingres qu’est l’aéronautique, avec Jack Blues, il nous livre une histoire qui fait honneur à ce genre. Même si l’aviation n’est pas le coeur de l’histoire qui verse, elle, plus dans l’espionnage. Il faut dire qu’avec le début de la guerre froide, ce thème est plus approprié.
Il s’associe pour donner vie aux aventures de Jack Blues, à un jeune dessinateur : Mathieu Durand, qui était juqu’à présent plus habitué à faire de l’illustration aéronautique et les affiches des festivals de bande dessinée. Sa maitrise sur le dessin des avions est remarquable. En fait, son seul point faible ce sont les personnages qui parfois n’ont pas les mêmes visages. Mais ce détail est vraiment infime au vu du reste de l’album. Associé à un scénariste chevronné ce défaut sera vite gommé. Et son travail d’illustrateur paye quand on voit cette couverture aux allures d’affiche de cinéma. Le ton est donné avant que la première page ne soit tournée.
Jack Blues nous fait découvrir au détour d’une banale enquête le monde au début de la guerre froide, Et pour forcer l’immersion on nous plonge dans le récit avec des personnages réels. Outre Ava Gardner et Howard Hugues, on croise aussi le père de la bombe A : Robert Oppenheimer, et le pilote d’essai Chuck Yeager ou le futur premier secrétaire du parti communiste : Nikita Krouchtchev. Jack Blues est un premier album prometteur bien construit au rythme effrené qui nous fait découvrir l’existence d’un pilote qui se transforme petit à petit en Dick Tracy. 

Par Eric, le 10 juin 2007

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