IZNOGOUD
Une carotte pour Iznogoud

Une carotte pour Iznogoud :

Trop naïf est le calife Haroun el Poussah. Pour ne pas dire bête ! Au point en tout cas de ne pas se rendre compte que son grand vizir en qui il a toute confiance, Iznogoud, est en réalité une vraie crapule. Mais ce bruit qui n’arrêtait pas de lui parvenir aux oreilles l’a décidé, et, déguisé en courtier, il est parti parcourir les rues de Bagdad pour y interroger les gens. Il a rencontré entre autres un vieux sage qui lui a appris que manger des carottes faisait devenir aimable. Alors ni une ni deux, le calife est donc parti en quête d’une carotte à faire manger à Iznogoud.

Magie-fiction :

Des Martiens ont aterri dans le désert, aux portes de Bagdad. Quand Iznogoud verra qu’avec une arme qu’ils possèdent, ils peuvent envoyer ailleurs (dans l’espace et dans le temps) leur cible, le grand vizir ne va pas hésiter à les conduire à son calife afin que lui aussi disparaisse sous le rayon de l’arme martienne…

Crime glacé :

Les températures ne permettent pas aux Bagdadi de connaître la joie de déguster une glace. Pourtant, une commerçante propose à ses clients des boissons glacées. Son secret ? Elle glace d’horreur ceux à qui elle montre son visage disgracieux. Iznogoud l’invite donc à venir se montrer au calife afin de le congeler une bonne fois pour toutes…

Le dodo fatal :

Une délégation africaine a offert à Iznogoud une mouche tsé-tsé. Quelle aubaine pour endormir le calife à tout jamais !!!
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur IZNOGOUD #7 – Une carotte pour Iznogoud

La première histoire est un peu plus longue que d’habitude. Il faut dire aussi qu’elle reprend longuement quelques présentations de personnages comme le calife Haroun el Poussah ou comme Iznogoud qu’on connaît bien depuis plusieurs tomes déjà. Mais cela ne gâche en rien le plaisir de la lecture qui est toujours le même avec les albums de cette série, toujours pleins de calembours et de bon humour.

Et avec des clins d’oeil, aussi, notamment celui au Barberousse de la série Astérix et à son équipage. Avec conversation en direction du lecteur, aussi, lorsque la marchande de boissons glacées se dévoile enfin…

Bref, c’est récréatif, c’est sympa, c’est bien fait et ça ne subit pas les épreuves du temps, comme d’autres grands classiques de la BD même si j’en conviens, le dessin est typique d’une époque et d’une école qui ont commencé à faire leurs preuves il y a fort longtemps (mais justement, preuve que ça marche !)

Bref, un chouette album de plus de la série Iznogoud à lire et à relire quand le besoin d’une bonne petite BD peinarde se fait ressentir !
 

Par Sylvestre, le 5 mai 2008

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